Coups de coeur

  • Que ferais-je à ma place ?

    Charly Delwart

    Coup de coeur
  • Les silences des pères

    Rachid Benzine

    Coup de coeur
  • Triste tigre

    Neige Sinno

    Coup de coeur
  • L'amour

    François Bégaudeau

    Coup de coeur
  • Rose Valland, l'espionne à l'oeuvre

    Jennifer Lesieur

    Coup de coeur
  • L'arrivée : de Constantine à Paris, 1962-1972

    Benjamin Stora

    Coup de coeur
  • Jeanne du Barry : une ambition au féminin

    Emmanuel de Waresquiel

    Coup de coeur
  • Elephant crunch

    Mark Haskell Smith

    Coup de coeur
  • La nuit de noces : naissance de l'intimité conjugale

    Aicha Limbada

    Coup de coeur
  • Ceux qui ne meurent jamais

    Dana Grigorcea

    Coup de coeur

    Coup de coeur de Cloé

     

    Vlad l’empaleur sévirait-il de nouveau à B.?

    Avec un humour pince sans rire, Grigorcea prolonge le mythe de Dracula à notre époque en mêlant politique et folklore roumains.

    Génial!

  • Du même sang

    Denene Millner

    Coup de coeur

    Coup de coeur de Cloé

    3 femmes

    3 générations

    3 destins tragiques d’un même sang dans une Amérique raciste qui n’a de cesse de le faire couler.

  • Les Exportés

    Sonia Devillers

    Coup de coeur

    Coup de coeur de Cloé

    Un juif contre 10 cochons: ironique? Impensable? Révoltant? Inhumain? Et pourtant c’est à ce prix que la famille de Sonia Devillers doit sa liberté. Le trafic de Jacober est un épisode méconnu de la Roumanie de la seconde partie du XXe siècle, un secret bien gardé qu’expose ce roman choc qui retrace l’épopée familiale de juifs roumains.

     

  • L'homme sans sourire

    Stéphane Louis, Stephane Hirlemann

    Coup de coeur
  • Je suis une fille sans histoire

    Alice Zeniter

    Coup de coeur
  • Quelques secondes encore

    Thomas Scotto

    Coup de coeur
  • Les métèques

    Denis Lachaud

    Coup de coeur
  • Aires

    Marcus Malte

    Coup de coeur
  • à volonté ; tu t'es vue quand tu manges ?

    Mademoiselle Caroline, Mathou

    Coup de coeur

    Mills Caro et Mathou révèlent leur vision de la grossophobie et le poids qu'elle exerce sur notre société.

    Mills Caro et Mathou révèlent leur vision de la grossophobie et le poids qu'elle exerce sur notre société. Tantôt réaliste et tantôt léger (à la sauce Mathou), pour ceux qui aiment la bouffe ainsi que pour ceux qui manquent cruellement d'instruction.

    Une BD pour profiter toujours un peu plus de la vie et de ses petits plaisirs, se sentir bien dans sa tête et son corps et pour vivre son poids en tant qu'être humain et non en kilos.

    Matt

  • à mains nues

    Amandine Dhée

    Coup de coeur

    Amandine Dhée met les pieds dans la glaise, directe, sans ambages..

    “A force de rêver à du cul politiquement correct, on s’empêcherait presque de jouir. Quand cesserons-nous d’avoir peur de nous-même ?”

    Amandine Dhée met les pieds dans la glaise, directe, sans ambages ; les pieds dans la glaise, cuite et recuite, de nos macérations maladives ; elle plonge au cœur de la pâte qui nous façonne (“Nous sommes tous fabriqués.” P.103) et qui conditionne la “(...) dramaturgie de la chatte.” P106).
    Sa matière, c’est la vie, la vie des femmes.
    Et cette matière, elle la pétrit avec pertinence, malice, talent ; elle élabore, en toute simplicité, un bréviaire humaniste parce que féministe. Elle se cogne, se confronte, aux contradictions, celles qui lui sont propres et celles qui lui sont imposées. Elle gratte sous l’écorce, sous la croûte du réel, du quotidien.
    Elle nous propose une superbe réflexion, planante malgré ses enjeux, dans la lignée, en moins punk et foutraque dans la forme (quoique), mais tout aussi audacieuse et radicale du “King Kong Théorie” de Virginie Despentes.
    C’est un enchantement, une explosion d’intelligence, un court texte qui libère ou, du moins, qui rend possible la liberté.
    C’est une leçon de vie, de liberté potentielle, de “Gai savoir” qui fait pétiller l’esprit.
    C’est d’une virtuosité et d’une lucidité incandescente.
    “A mains nues”, ce sont des mains abrasives qui arrachent, extirpent, refaçonnent, mains sublimes qui travaillent la matière littéraire avec la force radicale des pensées vraies et nues (et donc scandaleuses).
    “A mains nues”, c’est l’écume tumultueuse et géniale de “King Kong Théorie.”
    Un véritable don de soi.
    Un superbe texte.

    Et enfin...

    Yoyo

  • à mains nues

    Amandine Dhée

    Coup de coeur

    Amandine Dhée met les pieds dans la glaise, directe, sans ambages..

    “A force de rêver à du cul politiquement correct, on s’empêcherait presque de jouir. Quand cesserons-nous d’avoir peur de nous-même ?”

    Amandine Dhée met les pieds dans la glaise, directe, sans ambages ; les pieds dans la glaise, cuite et recuite, de nos macérations maladives ; elle plonge au cœur de la pâte qui nous façonne (“Nous sommes tous fabriqués.” P.103) et qui conditionne la “(...) dramaturgie de la chatte.” P106).
    Sa matière, c’est la vie, la vie des femmes.
    Et cette matière, elle la pétrit avec pertinence, malice, talent ; elle élabore, en toute simplicité, un bréviaire humaniste parce que féministe. Elle se cogne, se confronte, aux contradictions, celles qui lui sont propres et celles qui lui sont imposées. Elle gratte sous l’écorce, sous la croûte du réel, du quotidien.
    Elle nous propose une superbe réflexion, planante malgré ses enjeux, dans la lignée, en moins punk et foutraque dans la forme (quoique), mais tout aussi audacieuse et radicale du “King Kong Théorie” de Virginie Despentes.
    C’est un enchantement, une explosion d’intelligence, un court texte qui libère ou, du moins, qui rend possible la liberté.
    C’est une leçon de vie, de liberté potentielle, de “Gai savoir” qui fait pétiller l’esprit.
    C’est d’une virtuosité et d’une lucidité incandescente.
    “A mains nues”, ce sont des mains abrasives qui arrachent, extirpent, refaçonnent, mains sublimes qui travaillent la matière littéraire avec la force radicale des pensées vraies et nues (et donc scandaleuses).
    “A mains nues”, c’est l’écume tumultueuse et géniale de “King Kong Théorie.”
    Un véritable don de soi.
    Un superbe texte.

    Et enfin...

    Yoyo

  • La fabrique de la terreur

    Frédéric Paulin

    Coup de coeur

    “La fabrique de la terreur” est une claque magistrale

    “La fabrique de la terreur” est une claque magistrale ; le dernier tome (qui peut se lire indépendamment des autres) de la remarquable trilogie documentaire et fictionnelle de Frédéric Paulin qui nous transporte au cœur du terrorisme contemporain.
    “La guerre est une ruse” avait été une formidable découverte et “Les prémices de la chute” s’inscrivait dans son exigeante et inventive filiation.
    A partir d’un matériau précis et totalement assimilé, Paulin aborde tous les aspects, tous les enjeux du terrorisme, en fusionnant la réalité avec le roman noir, le polar, l’espionnage, et en l’incarnant littéralement dans ses personnages.
    Il trouve la bonne distance, n’assène rien, donne à voir la paupérisation, l’abandon, l’ignorance, la foi violente, le désarroi dans ce qui devient un terrifiant et implacable réquisitoire.
    C’est prenant, intelligemment mené et, au final, bouleversant.
    Une claque ?... Non, en fait, un uppercut à la hauteur de la tragédie qui se joue en permanence sous nos yeux et dans nos vies.

    Yoyo

  • La fabrique de la terreur

    Frédéric Paulin

    Coup de coeur

    “La fabrique de la terreur” est une claque magistrale

    “La fabrique de la terreur” est une claque magistrale ; le dernier tome (qui peut se lire indépendamment des autres) de la remarquable trilogie documentaire et fictionnelle de Frédéric Paulin qui nous transporte au cœur du terrorisme contemporain.
    “La guerre est une ruse” avait été une formidable découverte et “Les prémices de la chute” s’inscrivait dans son exigeante et inventive filiation.
    A partir d’un matériau précis et totalement assimilé, Paulin aborde tous les aspects, tous les enjeux du terrorisme, en fusionnant la réalité avec le roman noir, le polar, l’espionnage, et en l’incarnant littéralement dans ses personnages.
    Il trouve la bonne distance, n’assène rien, donne à voir la paupérisation, l’abandon, l’ignorance, la foi violente, le désarroi dans ce qui devient un terrifiant et implacable réquisitoire.
    C’est prenant, intelligemment mené et, au final, bouleversant.
    Une claque ?... Non, en fait, un uppercut à la hauteur de la tragédie qui se joue en permanence sous nos yeux et dans nos vies.

    Yoyo

  • La route de nuit

    Laird Hunt

    Coup de coeur

    “La route de nuit” est un superbe texte débordant d’éclats stellaires (et mortels).

    “La route de nuit” est un superbe texte débordant d’éclats stellaires (et mortels).
    Le récit d’une grande fête populaire dans le sud des États-Unis au début du 20éme siècle ; un lynchage vu au travers du regard de deux femmes (l’une noire, l’autre blanche) dont les univers vont converger vers ce moment de pur concentré de haine tranquille.
    Une tragédie inscrite dans le décor mental d’une Amérique croyante et traitée ici comme un mauvais rêve, un songe ; un songe Shakespearien, un “Songe d’une nuit d’été”, nuit moite et collante, “nuit pleine d’arbres et de cordes” (P133) et de farfadets littéraires.
    Et, pourtant, le rire, la bouffonnerie et l’arc-en-ciel des émotions induits par la condition humaine explosent en un feu d’artifice d’une truculence euphorisante et d’une invention constante.
    “La route de nuit” est un régal de texte, un voyage aussi réel qu’onirique sur les terres de Faulkner et de l’horreur conradienne.
    Un tour de force qui nous emporte et transcende la monstruosité ordinaire en œuvre romanesque.
    “Qui pouvait dire quels terribles prodiges peupleraient cette nuit ?” (P115).
    Pas nous, éblouis que nous sommes par les attraits nocifs des phalènes lyriques, nuisibles non pas aux arbres mais à ceux qui les transforment en épouvantails et en métaphores de l’horreur.
    Ouvrons les yeux avec Laird Hunt et soyons attentifs au sublime et tragique de cette incroyable “Route de nuit”.

    Yoyo et Camille

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