L'île du Soldat a tant fait parler d'elle ! Chacun se demande qui est son nouveau propriétaire. Une star d'Hollywood, un milliardaire américain, ou l'Amirauté britannique qui s'y livrerait à des expériences ultrasecrètes ? Aussi, quand ils reçoivent une invitation à y passer des vacances, sans vraiment connaître leur hôte, ils accourent tous les dix.
Traduction révisée de Gérard de Chergé.
Ce n'est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l'amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d'être inquiète... Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d'inquiétants personnages, dans une atmosphère lourde de sensualité et de cupidité.
Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres : Hercule Poirot.
Un soir dans sa propriété de Fernly Park, l'industriel Roger Ackroyd se confie à son ami le Dr Sheppard. La veuve qu'il envisageait d'épouser s'est suicidée pour échapper à un chantage. Dans une ultime lettre, elle lui révèle le nom de celui qui détient un terrible secret : un an plus tôt, elle a assassiné son mari.
Elle est bien belle, la concubine qu'Imhotep a ramenée de son voyage dans le Nord. Mais elle n'est qu'une étrangère, et on ne l'aime pas. D'ailleurs, depuis qu'elle a ensorcelé le maître, rien ne va plus au domaine. Et ce démon va finir par décider de tout si l'on n'y prend pas garde. Il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Si elle venait à disparaître, le coeur d'Imhotep retournerait à ses fils. Il suffirait d'écraser le serpent, et tout redeviendrait comme avant. Est-ce bien certain ? Le mal vient-il seulement de l'étrangère ? On dirait qu'un poison intérieur ronge aussi la maison du maître...
Charles ? Un mauvais sujet. Thérèse ? Trop maquillée pour être honnête. Bella ? Une idiote ; d'ailleurs elle a épousé un Grec... Impardonnable. Bref, ni le neveu ni les nièces de miss Arundell ne trouvent grâce à ses yeux. Dommage ! Ils auraient tellement besoin de son soutien... financier, s'entend. La vieille demoiselle roule sur l'or. Et elle dépense si peu... C'est bien normal à son âge... Alors puisqu'ils doivent hériter de toute façon, pourquoi ne leur consentirait-elle pas une petite avance ? Son obstination à refuser est ridicule. Dangereuse même. La tentation de l'aider à quitter ce monde pourrait devenir trop forte...
Quelle drôle d'idée ! Rassembler pour des vacances à La Pointe-aux-Mouettes l'ex-Mrs Strange - Mrs Audrey depuis son divorce - et Kay, la nouvelle tenante du titre, sous le prétexte d'en faire des amies... c'est de l'inconscience, pour ne pas dire plus. Car enfin, l'époux de ces dames n'a quand même pas la naïveté de croire qu'elles vont tomber dans les bras l'une de l'autre. D'ailleurs, si ces tigresses ne se sont pas encore écharpées, c'est qu'elles se retiennent. Pour l'instant. Les vertus calmantes de l'air marin, sans doute... Mais les choses n'en resteront pas là. Deux Mrs Strange sous le même toit, c'est une de trop...
Le « Champ du gitan »... Michael avait tout de suite aimé la beauté sauvage de cette propriété. C'était décidé : sur les ruines de l'ancien manoir, il construirait sa maison. Une maison de rêve, bien entendu. Et il s'y retirerait, loin de tout, avec Ellie. Mais le « Champ du gitan » avait mauvaise réputation et la lande était maudite. On racontait que les romanichels lui avaient jeté un sort, que d'étranges accidents s'y produisaient... Pourtant, Michael n'était pas superstitieux, lui. Les menaces de la vieille bohémienne ne lui faisaient pas peur. Personne ne croit plus à ces choses-là, de nos jours...
Thomas Betterton, un savant atomiste, s'est mystérieusement évaporé. Les services secrets britanniques sont sur les dents... Leur seule piste : sa femme - qui décède malencontreusement dans un accident d'avion. Et si une autre acceptait de prendre sa place ?
Un cadre bien délimité - le Vallon, propriété de la toujours belle Lucy Angkatell ; des suspects en nombre restreint ; pour Hercule Poirot, l'assassinat du médecin John Christow pourrait ressembler aux affaires dont il a l'habitude.
Mais, cette fois-ci, tous les indices mènent à des impasses, tous les soupçons se révèlent injustifiés. Comme si une intelligence non moins redoutable que celle du petit détective à moustaches s'appliquait à brouiller les pistes.
Qui veut-on donc protéger ? Et pourquoi ? Le lecteur ne le saura qu'aux dernières pages. Et Poirot s'inclinera devant un adversaire à sa mesure.
Ramolli, Hercule Poirot ? Allons donc ! Il a beau être cloué par l'arthrite dans une chaise roulante, son brillantissime cerveau n'en reste pas moins en pleine forme. D'ailleurs, n'est-ce pas dans un fauteuil qu'il a l'habitude de mener l'enquête ? Et puis, les lieux lui sont familiers. Le manoir de Styles... Poirot s'est illustré ici même, jadis. Il pourrait presque s'y trouver en pèlerinage. Mais non. Il est venu affronter un meurtrier particulièrement coriace. Lié à cinq affaires criminelles - bigre, joli tableau de chasse ! - et déterminé à récidiver. C'est compter sans les increvables petites cellules grises. Et la volonté de Poirot de quitter la scène sur un coup de maître...
Depuis quelque temps, les gens meurent comme des mouches à Wychwood. Heureusement, Miss Pinkerson, vieille personne sympathique, a sa petite idée sur l'origine de ces décès suspects. Elle décide de prendre les choses en main. Par un heureux coup de hasard, dans le train qui l'emporte à Scotland Yard, elle rencontre un jeune homme également sympathique qui a occupé, en Orient, des fonctions dans la police. Et, par chance, ce jeune homme qui jouit de revenus personnels a tout son temps devant lui. Seulement, s'il prête une oreille bienveillante aux bavardages de la vieille dame, Luke Fitzwilliam ne croit pas un mot de ce qu'elle lui raconte. Il la prendra au sérieux quand elle sera écrasée par une voiture avant d'avoir pu faire son petit rapport à Scotland Yard. Le jeune détective fera, bien évidemment, de l'enquête une affaire personnelle.
C'est par le plus grand des hasards qu'Hercule Poirot se trouve à bord de l'Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l'Europe. Alors qu'il est bloqué par la neige au coeur de la Yougoslavie, on découvre, dans l'une des voitures, le corps d'un Américain sauvagement assassiné à coups de couteau. Le meurtrier se cache forcément parmi les voyageurs... Mais qui de la princesse russe, de l'Américaine fantasque, de ce couple de Hongrois distingués, de ce colonel de retour des Indes ou même du propre secrétaire de la victime a bien pu commettre pareil crime ? L'enquête commence, elle sera l'une des plus difficiles et des plus délicates pour notre célèbre détective belge.
Traduit de l'anglais par Jean-Marc Mendel
Il ne fait pas bon, ces derniers temps, être invité aux dîners de Sir Charles. À quelques jours d'intervalle, un pasteur, puis un psychiatre en sortent les pieds devant. Le mobile insolite de ce double crime, il faudrait avoir été invité à dîner pour le découvrir. Et quand cet invité s'appelle Hercule Poirot...
Au palmarès des motifs de crime les plus récurrents figurent en bonne place les amants éconduits, triangles amoureux désespérés et autres liaisons funestes. Car tous les détectives vous le diront : l'amour révèle ce qu'il y a de meilleur en l'homme... comme ce qu'il y a de pire.
Dans ces treize nouvelles policières, Agatha Christie ébauche de sa plume sagace l'immense toile des sentiments humains, explorant tour à tour l'amour silencieux et celui qui s'expose en place publique, l'euphorie, l'ennui ou la jalousie.
Un recueil incontournable pour tous les amoureux de cosy mystery, qui rassemble les plus brillants enquêteurs de la reine du crime - d'Hercule Poirot à Miss Marple, sans oublier les plus atypiques, tels que le futé Parker Pyne ou le mystérieux Harley Quinn.
« Car, on le sait moins, mais Lady Christie était une fine observatrice des choses de l'amour et des moeurs de son époque. C'est cette facette méconnue et pourtant essentielle de sa personnalité qu'on peut aujourd'hui découvrir dans Une idylle fatale, un recueil de douze nouvelles exclusivement consacrées au sentiment amoureux. » Carrefour Savoirs Traductions entièrement révisées
C'est pour une bien mince affaire qu'on dérange le grand Hercule Poirot : dans une pension de famille peuplée en majeure partie d'étudiants, il s'est produit toute une série de menus larcins et de petits actes de malveillance - délits trop insignifiants pour qu'on prévienne la police et qui semblent encore moins dignes du génie de Poirot. Mais la liste des méfaits est si bizarre que l'attention du célèbre détective en est piquée. Alors que l'enquête commence, les choses se gâtent. En fait, elles deviennent intéressantes : trois cadavres resteront sur le carreau.
Le prix à payer pour la découverte d'un bien vilain trafic...
Dans la maison où a été assassinée Mme Argyle, n'étaient présents à l'heure du crime que le mari, la gouvernante, une infirmière et les cinq enfants adoptés par le couple. Déclaré coupable, un des garçons est mort en prison quand, deux ans après le procès, un témoin à décharge se présente pour confirmer son alibi. Cependant, la famille fera grise mine à cet homme scrupuleux venu réhabiliter le jeune homme. C'est qu'il n'y a pas qu'une vérité : celle que fera éclater le docteur Calgary est bien sombre et, plus cruellement que tout autre, blessera bien du monde.
Depuis toujours, Clarissa s'amuse à pimenter la vie de ses proches de farces et de récits rocambolesques, mais lorsqu'un cadavre élit domicile sur le tapis de sa salle à manger, elle trouve soudain l'aventure plus fâcheuse.
C'est que son mari reçoit d'ici peu le Premier ministre soviétique pour un dîner d'affaires, et il n'est pas question de compromettre leur réputation. Elle ne voit donc qu'une solution : appeler ses amis en renfort et dissimuler le corps avant l'arrivée des deux hommes !
La Toile d'araignée a connu un franc succès au théâtre, avec plus de sept cents représentations, et Charles Osborne, fin connaisseur de la reine du crime, a su transposer avec élégance cette oeuvre de la scène au roman pour offrir aux lecteurs d'Agatha Christie un petit bijou de suspense et d'humour.
Traduction révisée de Pascal Aubin
Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis... Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale, « La Souricière », qui tient l'affiche sans interruption depuis plus de cinquante ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrite en 1947, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de trois petites souris porte la marque de son auteur : humour et coups de théâtre sont au rendez-vous. Et comme tous les grands maîtres du suspense, Agatha Christie préférait que ses spectateurs ignorent la clef de l'énigme avant de pénétrer dans le théâtre...
Cinq témoignages accablants ont fait condamner à la détention perpétuelle Caroline, la femme de Amyas Crale, peintre renommé, mort empoisonné.
Seize ans plus tard, Hercule Poirot prend l'affaire en main. Ne s'arrêtant pas aux évidences, tirant parti du moindre indice, il fait éclater une vérité à laquelle personne ne s'attendait.
Bien sûr, la retraite a ses charmes... Cependant, Hercule Poirot ne peut s'empêcher, de temps à autre, de reprendre du service, à condition, bien sûr, qu'il s'agisse d'une affaire hors du commun. Et quelque chose lui dit que cette curieuse lettre signée A.B.C. risque de stimuler ses petites cellules grises...
Tout le monde l'a remarqué à l'hôtel Salomon : cette Américaine qui visite la Palestine avec sa famille est une mégère tyrannique et les siens vivent terrorisés. « Il ne nous reste plus qu'à la tuer », dit une voix, quelque part dans une chambre de l'hôtel.
Comme - bien par hasard - Hercule Poirot, à cet instant, est précisement en train de fermer sa fenêtre, cette petite phrase ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.
Le monstre sera retrouvé mort dans son fauteuil, au cours d'une excursion à Pétra. Qui, de cette tribu soumise, a eu le courage de mettre le projet à exécution ?
Au moment où Hercule Poirot s'apprête à déguster son chocolat chaud, un savant atomiste l'appelle à la rescousse...
Une étrange famille habite cette maison biscornue. Sous la domination d'un aïeul tyrannique - mais adoré - d'origine levantine : deux fils, deux belles-filles, trois petits-enfants, une vieille tante... Il y aussi la toute jeune seconde épouse du grand-père et le précepteur qui pourrait bien être son amant...
Qui donc a tué le grand-père ?
La seule personne qui semble avoir une idée précise là-dessus, c'est Joséphine, douze ans. Joséphine a des idées sur tout. Y compris sur l'art dramatique, les motivations des criminels et l'art d'empoisonner les gens. C'est un petit monstre sympathique.
Il faut être très attentif aux petits monstres.
Tuppence et Tommy Beresford, de vieux amis démobilisés après la Première Guerre mondiale, se voient tous deux mêlés à une affaire délicate : des papiers sont en cavale, qui compromettent l'ordre social établi au Royaume-Uni. Leur adversaire : un certain Monsieur Brown, la pièce maîtresse du jeu. Mais voilà ! personne n'est capable de se rappeler quoi que ce soit de Monsieur Brown, pas même son visage. La description qu'on donne invariablement de lui, c'est qu'il ressemble à tout le monde...
Deuxième roman écrit par la reine du crime, Monsieur Brown vous offrira un duo d'enquêteurs jeunes et fougueux, un suspense mordant, et un incroyable jeu de piste sur toile de fond politique. Que demander de plus ?
Traduction révisée d'Albine Vigroux