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Sciences sociales / Société
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À partir de situations vécues, audiovisuelles ou fictives, François
Bégaudeau analyse les affects de la société bourgeoise, non dans
le but de salir ou de ridiculiser, mais pour tenter de saisir les
idées obscures qui traversent les individus, les ressorts potentiels
de leurs actions, tout ce qui échappe à leur contrôle et constitue
leur part proprement sociale. -
« Ce qui doit être tu au tribunal sera dit dans un livre. Nos livres sont infiniment plus audacieux que nous parce que tel un hold-up ils se mijotent à l'abri des regards. Parce qu'une fois achetés et vaguement lus, ils finissent sur une étagère, offerts au regard mais fermés, impénétrables, contenu dérobé, impossible de savoir ce qui se trafique à l'intérieur. »
Un jour de mai 2020, François Bégaudeau échange avec des camarades, sur son site à la fois personnel et public. Il commet, ce jour-là, une phrase qui lui vaudra de comparaître en justice pour diffamation à caractère sexiste et sexuel.
Ça, ce sont les faits.
Ces faits sont l'occasion pour l'auteur d'Entre les murs et d'Histoire de ta bêtise de mener un travail d'auto-analyse et un examen profond de nos contradictions contemporaines. Une fronde railleuse qui laisse place à une réflexion sur nos affects, l'art et la politique. -
Parce que ça nous plaît ; l'invention de la jeunesse
François Bégaudeau, Joy Sorman
- Larousse
- 10 Mars 2010
- 9782035842930
« Les voyages forment la jeunesse », « il faut bien que jeunesse se passe », « courir après sa jeunesse »... Qui est-elle donc, cette jeunesse ? Tour à tour adulée, quand on parle pour elle, et réfrénée, quand elle prend la parole, n'est-elle pas une « invention » La jeunesse, ou plus souvent « les jeunes », ne serait-ce rien d'autre qu'un groupe aux contours flous qui entend surtout profiter de ce temps de la vie où tout est possible ? Ce livre écrit à quatre mains, expression lui-même d'une certaine jeunesse, évoque, avec humour et familiarité, « la culture jeune » d'aujourd'hui : politisée, contestataire, qui, parallèlement, se laisse volontiers aller à « la glande ». Il défend la philosophie des jeunes, sa rébellion comme sa passivité, son intégration comme son exclusion sans craindre de susciter la polémique.