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Arts et spectacles
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Évoquant le fracas silencieux d'un monde en fragments et la poésie du désenchantement, les photographies de Stéphane Duroy (né en 1948) s'imposent au regard du spectateur, chargées du poids de l'histoire. Membre de l'agence VU' depuis 1986, régulièrement exposé et publié, Stéphane Duroy impose un regard sans concession sur son temps, préférant le mode contemplatif au document qui dénonce. Après avoir sillonné l'Europe pendant plus de quarante ans, observant les traces des tragédies qui ont façonné le XXe siècle, il incorpore désormais plusieurs médiums à sa pratique et pose un regard réflexif sur son oeuvre.
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Admirateur de Van Gogh et de Cézanne, Serge Mendjisky ajoute à sa passion pour le dessin un intérêt pour le divisionnisme auquel il donne entre les années 1950 et 2000 une nouvelle facture qui lui vaudra une renommée internationale, entrecoupée d'une production parcellaire en mosaïque et en sculpture.
Grand format 16.00 €Indisponible
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Photographe asiatique reconnu, Ko Si Chi, originaire de Taiwan, a su créer son style très personnel en combinant les acquis de la photo occidentale moderne avec une esthétique chinoise qui fait la part belle au dépouillement, au vide et à la sensibilité. Ko Si Chi photographie chaque moment d'inspiration et de rencontre tout en démontrant sa grande maîtrise de la couleur. Depuis 1993, il est revenu s'installer à Taiwan. Il est exposé dans les grandes galeries de New York, Tokyo ou Berlin.
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Jérôme Bryon, possibilités de survie en milieu hostile
Hervé Le Goff
- Cercle D'Art
- 18 Août 2016
- 9782702210536
Sur la foi de ses dispositions artistiques, Jérôme Bryon s'est d'abord orienté vers l'architecture, avant d'exercer comme photographe publicitaire, jusqu'au jour où il décide de reprendre sa liberté de créateur et commence par voyager loin.
Entre « Enfin seul » en 2000 et « Grand Sud » initiée en 2012, il a produit une dizaine de séries nées de ses introspections et de sa perception du monde contemporain consumériste, paradoxalement vidé de sa composante humaine. Son style sobre au raffinement graphique ne dissimule pas l'expression du sentiment.
L'anxiété est manifeste dans les alignement de constructions ordinaires sur pilotis de béton énigmatiquement intitulés « Portraits de ma mère » quand l'apaisement revient dans « Grand Sud » qui réenchante la coexistence du construit et du naturel.
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« Photographier, c'est engager une course poursuite contre l'effacement, la disparition, le néant. C'est une lutte contre le temps, un défi à l'oubli. (...) C'est une arme imparable contre les génocides culturels ou les abandons volontaires ; le contrepoison à la passivité. »
Jean-Claude Gautrand n'a que 24 ans lorsqu'il découvre l'oeuvre du photographe allemand Otto Steinert, fondateur de la « Subjektive Fotografie » et adepte d'une rigueur formelle aux limites de l'abstraction. Pour le jeune Gautrand, c'est un véritable choc esthétique. Dès lors, il ne cessera de développer une poésie par l'image où graphisme, matière et lumière sont les composants essentiels d'une oeuvre fondamentalement engagée.
Marqué tout autant par les traces d'une époque révolue que par la manière dont l'homme transforme perpétuellement son environnement, Jean-Claude Gautrand s'est fait le témoin des bouleversements et des injustices de son époque. De la construction du périphérique parisien à la destruction des Halles de Baltard en passant par la catastrophe écologique de l'usine Pechiney et les vestiges du Mur de l'Atlantique construit par les nazis, toute l'oeuvre de Gautrand est traversée par cette nécessité de créer un rempart contre l'oubli. Faisant siens les mots du philosophe Georges Santayana, son oeuvre se lit comme un avertissement : « Ceux qui oublient l'histoire sont condamnés à la revivre ».
Né en 1932 en plein bassin minier du Pasâ€'deâ€'Calais, Jean-Claude Gautrand arrive très jeune à Paris, où il vivra toute sa vie. Dès 1945, il s'intéresse à la photographie et se démarque en étant l'un des premiers photographes à présenter ses images en séries. Homme d'action, il fonde en 1963 le groupe Gamma puis crée, en 1964 le groupe « Libre Expression » afin de promouvoir une photographie nouvelle, créative et personnelle. La même année, il rejoint le club photographiques des 30x40 qui défend la notion de photographie d'auteur et en deviendra le président quelques années plus tard. En parallèle de son activité de photographe, il mène une carrière de journaliste et écrit dans plusieurs grandes revues françaises. Ses photographies font l'objet de nombreuses expositions de groupe et personnelles, et figurent dans plusieurs collections publiques. -
Avant que l'histoire la désigne comme le huitième art, la photographie naissante associe inventeurs, auteurs et spectateurs dans le même rêve d'élargir la vision du monde et d'en garder la mémoire. Outil prodigieux au service du réel comme du discours idéologique, elle investit aussi bien l'espace imaginaire des artistes.
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Surfaces sensibles
Francès Dal chele, Hervé Le Goff
- Images En Manoeuvres
- 25 Septembre 2006
- 9782849950739
Etre dans l'intime conviction d'appartenir à un lieu. Images et écriture s'associent dans un recueil où le sentiment d'appartenance se conjugue au pouvoir étrange de certains lieux.
De la Corse à l'île de Levant, des traces " à fleur d'image ". Ainsi est créé un espace où naît une résonance, un ressenti personnel.
Une exploration de la vibration du temps et de la mémoire.
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Jean Dieuzaide, corps et âmes
Hervé Le Goff, Guy Gofette
- Galerie Berthet-Aittouares
- 15 Juin 2006
- 9782951451384
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"Réalisées entre 1974 et 2012, pour la plupart en France ou en Europe, ces images répondent à ma volonté de mêler des instants et des lieux a priori sans rapport les uns avec les autres, dans une sorte d'écriture automatique, à la manière des surréalistes.
Le livre débute par une citation de Pascal Quignard : Le visible ne suffit pas à comprendre ce qui est vu. Le visible ne s'interprète qu'en référence à l'invisible.
Et c'est bien de cela qu'il s'agit : la photographie parle souvent d'autre chose que ce qui est visible dans le cadre. L'invisible, nos imaginaires, nos souvenirs, nos désirs, ceux de l'auteur et ceux du lecteur, viennent perturber ce « réel », l'interpréter, le filtrer pour finalement voir autre chose que ce qui a été photographié." B. D.
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