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Littérature
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Y a-t-il contradiction entre le sport-spectacle et le sport-loisir ? Quel est le secret du développement du sport à l'échelle mondiale ? Quels ressorts met-il en jeu ? Pourquoi le sport n'est-il pas un art, pas plus un art que ne le sont le roman ou le film policier ? Pourquoi les compétitions de Formule 1 automobile ne sont-elles qu'un sport imparfait ? En quoi les sports américains sont-ils si différents des sports européens, et que nous enseigne cette différence ? Pourquoi le championnat de France de football est-il trop passionnant ? Comment expliquer le déclin du cyclisme dans la hiérarchie des sports ? Pourquoi les erreurs d'arbitrage demeurent-elles sans doute indispensables au football ? Comment, avant le dopage, est-ce d'abord le sport de haut niveau qui est un danger pour la santé des athlètes ? Pourquoi le sport a-t-il jusqu'à présent si facilement digéré le dopage ? Et encore : que signifie, dans le sport, s'identifier ? Pourquoi le sport joue-t-il un rôle phare dans la constitution du lien social ? L'avenir du sacré se joue-t-il dans les manifestations sportives ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre répond.
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« Confronté à l'épreuve ultime, Paul Yonnet laisse libre cours à une écriture qui est à la fois un combat contre la mort menaçante et une planche de salut l'empêchant de sombrer. Zone de mort décrit l'expérience limite d'un individu avec sa propre histoire et son rapport au monde, mais par-delà ce parcours unique et tragique, il dévoile une vérité abrupte qui s'adresse à tous : celle de l'individu confronté à la souffrance et à la mort dans une société qui fait tout pour les mettre à distance. Ce texte est un coup de poing contre le nouveau monde aseptisé, l'envers du décor de l'optimisme enjoué des bien-pensants de la postmodernité et des partisans doucereux du suicide assisté. » Jean-Pierre Le Goff
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Le 14 juillet 1865, une expédition conduite par Edward Whymper atteint le Cervin.
Au retour, c'est la catastrophe. Quatre morts le jour de la conquête, mais cinq cents morts depuis. Le 3 juin 1950, Maurice Herzog et Louis Lachenal atteignent le faîte de l'Annapurna, premier sommet de 8 000 mètres visité par les hommes. Mais c'est de la descente, dramatique, que naît le mythe : un récit qui nous fait côtoyer l'infirmité et la mort. Il y a cinquante ans, le 29 mai 1953, Edmund Hillary et Tenzing Norgay sont à l'Everest, le toit du monde.
Les 10 et 11 mai 1996, huit alpinistes, membres de trois expéditions, y trouvent la mort. Cent soixante-deux, au total, depuis la première ascension. Que font les hommes, que cherchent-ils là-haut, quand ils poussent la porte des huit mille en sachant qu'elle pourrait se refermer avant qu'ils n'y repassent ? Avec ce livre, les corps à corps de l'homme avec la montagne revêtent tout leur sens : loin d'être inutiles, ils sont un moyen pour celui-ci de réaliser la conquête de sa propre condition, de définir son humanité.
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