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Prix
Romilly Jacqueline
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Née il y a plus de deux millénaires et demi, la tragédie grecque est, aujourd'hui encore, d'une étonnante vitalité. Chaque année, les oeuvres d'Eschyle, de Sophocle ou d'Euripide inspirent les metteurs en scène les plus novateurs. C'est d'elle qu'est né notre théâtre classique, tout comme certaines de ses réécritures modernes parmi les plus célèbres, que l'on songe à Jean-Paul Sartre, à Jean Anouilh ou à Cocteau.
Et que dire de la scène lyrique, voire même de la psychologie des profondeurs" ou de la pensée politique ? Les études et les essais rassemblés dans le présent volume éclairent le miracle de sa naissance, montrent l'étendue de son rayonnement après avoir mis en lumière le génie individuel de chacun des trois grands poètes athéniens du Ve siècle avant Jésus-Christ, si souvent imités au cours des siècles et rarement égalés.
Mais ce livre est loin d'énoncer les idées générales que l'on pourrait trouver ailleurs sur l'histoire du genre tragique. Par une étude minutieuse de quelques oeuvres exemplaires, dont les hellénistes apprécieront la rigueur et dont les autres admireront la clarté, Jacqueline de Romilly nous apprend à lire et à relire ces textes fondateurs de la tradition occidentale où Marguerite Yourcenar voyait "une tentative de langage universel" (En pèlerin et en étranger).
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Pour la fête de Pâques, un usage largement répandu veut que l'on cache un peu partout - sans trop les dissimuler, cependant - des oeufs qui sont autant de présents à découvrir. Mais il ne s'agit pas d'oeufs ordinaires. Ils sont ornés, avec plus ou moins de goût, peints de couleurs imprévues, rehaussés de motifs, qui parfois dénotent une sorte d'intention artistique, mais parfois se contentent d'une touche fort discrète. De même, certains peuvent avoir été vidés et reconstitués. Le seul principe est que soient unis ces deux traits, en apparence assez opposés, que sont le secret des cachettes et la présence de parures délibérées.Ces textes sont bel et bien à prendre comme des oeufs de Pâques.On peut les appeler des nouvelles, à cause de ces transformations et de ces parures par lesquelles j'ai cru bon de les déguiser: en fait ce sont des souvenirs, mes souvenirs, juste un peu retouchés.Le résultat est que, moi-même, je ne sais plus très bien, pour chacun de ces petits textes, où s'arrête la vérité et où commence l'imagination.C'est là un étrange aveu pour quelqu'un qui a voulu, sur les traces de Thucydide, consacrer sa vie entière au respect de la vérité; mais peut-être, justement, est-ce là l'explication: tout excès suppose une compensation, et l'excès de philologie peut très bien susciter le besoin de passer quelques moments aux frontières de la réalité et du rêve.Et puis qu'importe ce que j'ai cherché avec ces récits et pourquoi ils sont à présent livrés aux autres: cachés et offerts, attendant d'être trouvés. Ils ne m'appartiennent plus que par un lien secret, qui fait partie du jeu.J. de R.
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Laisse flotter les rubans
Romilly Jacqueline
- Le Livre de Poche
- Documents
- 17 Janvier 2001
- 9782253149866
Jacqueline de Romilly Laisse ßotter les rubans Notre mémoire est plus riche que nous ne le croyons. A condition de « laisser ßotter les rubans » du souvenir, elle nous ouvre un champ inÞni d'émotions et de sentiments.
Un mot d'un être cher, qui revient à l'esprit, une rencontre qui n'a pas eu de suite, une scène à laquelle on a été mêlé sans la comprendre, un remords qui soudain vous assaille... Ces inÞmes détails de la vie disent bien souvent, mieux que les grands faits marquants, notre vérité et celle des êtres qui nous entourent. L'auteur de Pourquoi la Grèce ? et du Trésor des savoirs oubliés, en une quinzaine de brefs récits merveilleusement ciselés, nous le fait découvrir avec autant de subtilité que d'humanité généreuse.
L'heureuse incursion de Jacqueline de Romilly dans le domaine réservé de la nouvelle apparaît comme un modèle du genre.
André Brincourt, Le Figaro littéraire.
L'érudite Þle le conte avec autant d'aisance que de maîtrise.
Pol Vandromme, Le Nouveau Courrier.
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" ecrire sur la littérature grecque, pour contribuer à la mieux faire connaître, est une joie.
le faire brièvement est, en revanche, cruel : l'entreprise suppose une série de choix souvent difficiles et arbitraires. "le miracle grec" tient, semble-t-il à deux caractères. le premier est l'extraordinaire faculté d'invention, de découverte, de renouvellement qu'a toujours manifestée cette littérature. d'autre part (. ) cette littérature, au moins dans toute sa période ancienne, est très fortement ancrée dans la vie collective : l'auteur est d'abord et toujours citoyen ".
epopée, rhétorique, théâtre, philosophie, histoire, poésie, roman : la littérature de la grèce antique va de découverte en découverte, elle est le point de départ de toutes les littératures européennes. d'homère à plutarque, cet ouvrage insiste sur les grandes périodes, montre le mouvement qui anime cette littérature et offre les outils d'analyse pour, d'oeuvre en oeuvre, l'appréhender.
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Des nouvelles ne devraient pas avoir besoin de préface elles devraient se suffire à elles-mêmes.
Mais je suis trop professeur dans l'âme pour m'abstenir de tout commentaire ; et je déteste trop les malentendus pour ne pas tenter de m'expliquer, même brièvement. Dans les récits qui suivent, une femme dit "je", et ce n'est pas moi ; c'est une certaine Anne, qui évoque des moments passés dans sa maison du Lubéron... Peut-être y a-t-il, en effet, des ressemblances. Pourtant, non, ce n'est pas moi. Alors, qui est-elle ? Je viens de l'appeler Anne ; et elle est un peu comme l'indéfini en anglais : an, any, c'est-à-dire n'importe qui.
Mais il se trouve aussi qu'elle est placée là dans des conditions particulières. Alors qu'elle a une vie organisée à Paris, on ne la voit que dans sa maison du Lubéron, dans son jardin, dans le silence et la paix de la campagne. Elle est là, coupée de toutes les difficultés de la vie courante, du métier, de la famille ou de la politique... Dans le silence, on s'ouvre tout naturellement aux méandres et aux surprises de la vie intérieure.
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ce livre est fait de souvenirs et de rêveries : il évoque des objets familiers dont chacun porte la
trace de ce qui fut ma vie.
d'ordinaire, on les voit à peine ; on y est habitué, on ne fait pas attention. mais il se trouve que, parfois, à l'occasion de n'importe quoi et d'un simple instant d'attention donné au passage, on retrouve un peu des souvenirs qui, avec les années, s'y sont attachés. c'est une expérience très simple et très singulière. j'ai voulu tenter de la décrire, sans modifier en rien la vérité ; elle est parfois simplette, parfois naïve, mais peu importe : pour une fois j'ai voulu la dire juste comme elle était, sans rien inventer, sans rien ajouter ni corriger.
je devrais sans doute m'excuser de cette indiscrétion, mais de telles expériences n'ont de sens que si elles reflètent quelque chose d'authentique et sont capables de trouver un écho chez d'autres. jacqueline de romilly.
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Tout commence par de petites anecdotes très simples, empruntées à la vie quotidienne ou à l'expérience du professeur.
Ces anecdotes montrent clairement que nos souvenirs sont moins oubliés que l'on ne croit. Certains peuvent revenir à la conscience en vertu d'associations complexes et imprévues. S'ils ne le peuvent pas, nous sommes du moins capables, devant une suggestion offerte, de reconnaître ce que nous pensions ignorer. La connaissance subsiste donc en nous, à notre insu. Ainsi se constituent des repères qui nous permettent de mieux, juger, ainsi s'élabore notre formation intellectuelle, affective et morale.
Ces faits expliquent le rôle essentiel que peuvent remplir les études littéraires - rôle qui est aujourd'hui dangereusement méconnu. Ils éclairent aussi d'un jour nouveau les complexités de la vie intérieure : pénétrer jusqu'à ce trésor secret, c'est un peu comme pratiquer une psychanalyse du bien.
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la démocratie a été inventée, analysée et louée par les athéniens du ve siècle avant j.
-c. c'était une forme de démocratie particulière : une démocratie directe, dans laquelle chaque citoyen avait la possibilité de participer à toutes les décisions importantes, de façon souveraine. or ce même ve siècle est celui oú l'on voit apparaître un surgissement sans pareil d'oeuvres et de découvertes dans le domaine intellectuel et culturel. le dernier livre de jacqueline de romilly entreprend d'établir un rapport étroit entre l'exercice nouveau de la démocratie et ce soudain épanouissement, qui en fut le prolongement.
a la différence de ses livres précédents, jacqueline de romilly a largement orienté cet essai vers les problèmes d'aujourd'hui. l'expérience athénienne reste unique, mais la leçon qui se dégage de cette expérience ancienne permet de ranimer l'élan qui a donné d'aussi beaux résultats. le passé peut ici inspirer l'avenir.
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Jacqueline de Romilly traite ici de la Grèce, mais en fonction d'un problème qui est bien actuel en notre temps, à savoir la violence.
Celle-ci nous menace de toute part ; elle sévissait déjà dans le monde antique ; mais il se trouve que les auteurs grecs, et surtout les auteurs athéniens, n'ont pas cessé de s'élever contre elle de toutes leurs forces, pour la refuser et la condamner. Contre elle, ils ont découvert et défendu un idéal de justice, de douceur, de solidarité humaine. Ils l'ont fait même dans des domaines où la violence semblait devoir régner en maîtresse ; c'est le cas de ce genre si grec qu'est la tragédie ; c'est aussi le cas de ces récits mythiques où les dieux montrent parfois tant de cruauté ou d'injustice.
Ce sont ces divers témoignages anciens qui nous sont ici présentés avec tout le relief qu'ils prennent à un moment qui est celui de leur premier surgissement. Après deux chapitres centrés sur la Grèce, Jacqueline de Romilly esquisse une comparaison entre les formes prises par la violence de notre temps et dans l'Athènes du Ve siècle ; et elle recherche dans l'esprit grec les éléments qui pouvaient soutenir et encourager ces plaidoyers contre la violence.
Les témoignages ainsi groupés sont saisissants : on peut espérer qu'à la faveur de ce détour vers l'Antiquité, on pourra redonner quelque vie à ces valeurs si nécessaires, que la Grèce avait mises en lumière, et que nous avons peut-être un peu trop oubliées aujourd'hui.
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« Avoir inventé la tragédie est un beau titre de gloire et ce titre de gloire appartient aux Grecs. [.] La tragédie grecque présentait, dans le langage directement accessible de l'émotion, une réflexion sur l'homme. Sans doute est-ce pourquoi, dans les époques de crise et de renouvellement comme la nôtre, on éprouve le besoin de revenir à cette forme initiale du genre. On attaque les études grecques, mais on joue, un peu partout dans le monde, des tragédies d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide parce que c'est en elles que cette réflexion sur l'homme brille avec sa force première. » Cette lumineuse étude de la tragédie grecque reflète une parfaite connaissance et une passion profonde de l'auteur pour une culture et une pensée ayant modelé notre vision de l'homme. Les oeuvres des trois grands tragiques, Eschyle, Sophocle et Euripide, témoignent « d'une foi en l'homme qui éclaire de l'intérieur toutes les tragédies, même les plus sombres ». « Cela s'appelle l'aurore », déclarait le mendiant de l'Électre de Giraudoux après une nuit de désolation.
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Époux d'Andromaque, père d'Astyanax, défenseur de Troie contre les Grecs, Hector est un héros plus humain qu'un autre. Sa mort cruelle face à Achille a ému des générations de lecteurs.
L'Iliade d'Homère ne cesse de parler d'Hector avec humanité et sympathie. Nous le voyons profondément attaché à sa femme, à son enfant, et le traitement ignominieux qu'Achille fait subir à sa dépouille, qu'il traîne, attachée à son char, autour des murs de Troie, suscite l'indignation du poète et des dieux. Une telle vision de l'adversaire est sans équivalent dans les traditions épiques. Dans un essai magistral, Jacqueline de Romilly dresse devant nous la figure d'Hector et poursuit l'oeuvre de sa vie : montrer la valeur, l'utilité, l'actualité de la culture grecque.
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La grandeur de l'homme au siècle de péricles
Jacqueline de Romilly
- Tallandier
- Texto
- 7 Mars 2019
- 9791021037373
Le livre qui contient les ultimes réflexions de la célèbre helléniste sur le thème qui lui tient à coeur : la grandeur de l'homme, ce qui fait les héros.
À travers la lecture des grands écrivains grecs, Jacqueline de Romilly tente de nous faire mieux comprendre cette théorie de la grandeur de l'homme qui apparaît, pour la première fois peut-être, au V e siècle avant Jésus-Christ à Athènes. Pour la première fois, les dieux n'ont plus de têtes d'oiseaux ou d'animaux, ne sont plus des faucons, des béliers, des chiens ou des vaches, ni des êtres impossibles aux attributs terrifiants, comme en Asie, ni des divinités, aux milles bras, comme en Inde. Pour la première fois, ce sont tout simplement des humains.
Mais cet essai ne conduit pas à un optimisme naïf.
Les Grecs ne croient pas que tout va bien pour l'homme. La tragédie et l'histoire nous montrent au contraire qu'ils sont parfaitementconscients des défaites, des malheurs, des souffrances auxquellesl'humanité est exposée.
« Le lumineux mérite de la pensée de la Grèce d'alors est d'avoir eu le désir passionné de dominer cette situation, et de se vouer à un idéal supérieur qui serait quelque chose de durable et de beau. Le sens de la grandeur humaine est un but, une conquête, un effort toujours renouvelé auquel un homme digne de ce nom doit consacrer toutes ses forces : là résident les chances de succès, comme on l'a vu à Athènes, à ce moment-là... »
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« L'Iliade et l'Odyssée occupent une place à part dans la littérature en général. Ce sont les premières oeuvres écrites qu'ait produites la Grèce. D'emblée, elles se sont imposées à l'admiration de tous. Les poètes lyriques grecs, les tragiques, les historiens en ont été nourris et les ont imitées. Leur texte a servi de base à l'éducation en Grèce. Les héros des deux poèmes d'Homère sont passés dans le monde moderne [...]. Achille et Patrocle, Hector et Andromaque, Ulysse sont devenus des êtres familiers à tous et capables d'incarner, selon les cas, telle ou telle idée de l'homme. » Dans cet essai, Jacqueline de Romilly interroge la place si particulière que l'oeuvre d'Homère occupe dans notre histoire en analysant les conditions de sa genèse ainsi que les raisons d'ordre littéraire d'un plaisir de lecture sans cesse renouvelé.
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Petites leçons sur le grec ancien
Jacqueline de Romilly, Monique Trédé
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 20 Janvier 2010
- 9782253129127
Une langue, c'est beaucoup plus qu'une somme de règles grammaticales : c'est un mélange subtil d'habitudes et de valeurs ; c'est aussi le fruit d'une longue maturation, dans laquelle les éléments successifs viennent ajouter à la richesse de l'ensemble. Jacqueline de Romilly, Le Jardin des mots. Inspirer le désir de découvrir la langue qui a contribué à l'éclat de la littérature grecque antique, tel est le souhait des auteurs de ce livre. Au cours de ces huit leçons autour du grec ancien, le lecteur comprendra mieux aussi pourquoi cette langue est, aujourd'hui encore, à la base de nos classements intellectuels et forme le noyau du vocabulaire scientifi que de l'Europe.
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Émerveillements ; réflexions sur la Grèce antique
Jacqueline de Romilly
- Bouquins
- 14 Mars 2019
- 9782221239162
L'oeuvre de la grande helléniste que fut Jacqueline de Romilly a enchanté d'innombrables lecteurs en leur révélant la grâce et la beauté d'une civilisation sans pareille.
Ce volume rassemble l'essentiel des textes qui jalonnent cette fresque narrative. Jacqueline de Romilly y promène le reflet grec de ses lectures sur toutes choses, animée sans cesse par le sentiment que se joua là, pour l'homme en général et pour son destin personnel de femme de tête, de coeur et de culture, une révélation intime. Expérience qui a nourri son idéal humaniste.
Ses émerveillements constants devant la richesse et la splendeur du patrimoine qu'elle fait découvrir ici à travers les figures de la Grèce mythologique, historique et littéraire - Homère, Hector, Achille et Alcibiade, Périclès, Platon et Socrate - sont indissociables de son approche savante. En sa compagnie, nous suivons l'invention progressive des valeurs qui nous ont façonnés : douceur, tolérance, liberté, démocratie... Car pour Jacqueline de Romilly, " ce qu'a semé la Grèce ne cesse de revenir, de resurgir ". Sa pensée est aussi celle d'une femme qui plaida pour l'enseignement des humanités afin de lutter contre toutes les formes d'obscurantisme.
Ce volume contient : Hector - Homère - L'Amitié de Giraudoux avec l'hellénisme : Elpénor - L'Humanité d'Homère et les humanités - Alcibiade - La Grèce antique à la découverte de la liberté - La Littérature, ou le Passé vivant - La Douceur dans la pensée grecque - " Patience, mon coeur ! " - Ne me dis pas comment cela finit... Réflexions sur la tragédie grecque. -
Alcibiade ; ou les dangers de l'ambition
Jacqueline de Romilly
- Tallandier
- Texto
- 22 Août 2019
- 9791021040939
Elève de Périclès, ami des sophistes, protégé de Socrate, Alcibiade était promis à une carrière pleine d'honneur, de succès et de gloire. Elle fut auréolée de scandales, de manipulation et autres trahisons qui eurent raison de sa popularité, de sa vie et surtout de la démocratie athénienne. Alcibiade était beau, riche et intelligent. Son ambition ne connaissait aucune mesure. D'Athènes à Sparte en passant par la Perse, il fut au centre de la vie politique de la fin du Ve siècle avant J.-C.
Dans un style élégant et limpide, Jacqueline de Romilly relate les péripéties de son héros ambitieux, séduisant et opportuniste, et dénoue les intrigues stupéfiantes qui ont émaillé son bref parcours politique.
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Ce que je crois
Jacqueline de Romilly
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 7 Mai 2014
- 9782253175353
Quelques années après Mai 68, alors que le doute s'était emparé des esprits - crises sociale, universitaire, des valeurs -, Jacqueline de Romilly avait tenu à exprimer , dans un texte bref et passionné, ses convictions profondes, sa foi en l'homme, son goût de la vérité et du bien. Aux malaises - toujours d'actualité - de notre société, elle propose des remèdes puisés dans la Grèce ancienne, à laquelle elle a consacré toute son existence. Une invitation à un humanisme plein d'espoir, nourri des acquis du passé, où chacun se sente acteur de sa vie comme de l'aventure collective.Un livre retrouvé de la grande helléniste. Précieux. L. Theis, Le Point.Apprendre, discerner, comprendre, pardonner, contempler, transmettre, cette recherche fervente, dit J. de Romilly, « a rempli toute ma vie ».Son livre est beaucoup plus que la confession d'une universitaire, c'est un bréviaire de la Civilisation. M. de Jaeghre, Le Figaro Histoire.
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Précis de litterature grecque (3e édition)
Jacqueline de Romilly
- PUF
- Quadrige
- 16 Avril 2014
- 9782130627784
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Les grands sophistes dans l'Athènes de Périclès
Jacqueline de Romilly
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche References
- 2 Juin 2004
- 9782253108030
Jacqueline de Romilly Les Grands Sophistes dans l'Athènes de Périclès Tous les grands auteurs du « siècle de Périclès » ont été les disciples de ces maîtres d'un nouveau genre que furent les sophistes. Avec la rhétorique, ceux-ci ont offert un enseignement nouveau. Ils ont développé l'art de raisonner. Ils ont aussi ouvert la voie à toutes les formes de la libre pensée.
Trop souvent attaqués et malmenés par une tradition ingrate, il fallait rendre aux sophistes et leur place et leur rôle dans la formation de la culture occidentale. Jacqueline de Romilly s'y emploie dans ce texte brillant et rigoureux qui montre l'inßuence considérable qu'ils exercèrent sur le développement intellectuel de l'Athènes du ve siècle avant J.-C.
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Le trésor des savoir oubliés
Jacqueline de Romilly
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 3 Février 1999
- 9782253145875
A quoi bon apprendre tant de choses qu'on s'empressera d'oublier sitôt les examens passés ? A cette critique si souvent entendue contre l'enseignement scolaire, Jacqueline de Romilly oppose ici quelques arguments simples, et dont chacun de nous a pu faire l'expérience. Entre un savoir précis et l'oubli total, il y a bien des degrés. Nos souvenirs peuvent être partiels, flous, incertains : pourtant nous sentons bien qu'ils sont présents en nous. Ils ont laissé des traces et constituent pour l'esprit des repères intellectuels, mais aussi affectifs et moraux. Aller à la rencontre de ces savoirs enfuis ne s'apparenterait-il pas à une sorte de "psychanalyse du bien" ? A travers ces réflexions, fruit d'une vie consacrée à l'enseignement des Lettres, la grande helléniste, auteur de Pourquoi la Grèce ?, débouche sur des idées d'une portée inattendue, qui ébranleront bien des conformismes modernes.
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Magie et rhétorique en Grèce ancienne
Jacqueline de Romilly
- Les Belles Lettres
- 19 Avril 2019
- 9782251448879
Les mots de la poésie exercent un pouvoir hors du commun sur l'auditeur. Introduits dans la prose par l'intermédiaire de la tragédie, les procédés poétiques ont joué un rôle de premier plan dans la naissance et le développement de la rhétorique. Plus que tous ses contemporains, le sophiste Gorgias a utilisé les rythmes et les styles poétiques pour conférer à ses discours en prose le pouvoir de captiver le public et de l'émouvoir, mais aussi celui de le charmer à la manière des sortilèges d'un magicien.
Cet usage du discours pour charmer les auditeurs fut au coeur des critiques de Platon contre les sophistes et les orateurs. Pour Platon, la rhétorique est un art de l'illusion qu'il convient de classer parmi les faux arts.
Remettant en cause la vision de Platon, Isocrate et Aristote tentèrent de séparer le discours non-poétique de l'inspiration et de la magie, mais ce faisant ils transformèrent l'art du discours en science.
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Le temps dans la tragédie grecque ; Eschyle, Sophocle, Euripide
Jacqueline de Romilly
- Vrin
- Essais D'art Et De Philosophie
- 20 Janvier 2010
- 9782711622351
Les auteurs tragiques, en s'interrogeant sur le sens des malheurs qu'ils évoquent, sont appelés à exprimer toute une réflexion sur le temps. Chez les trois grands tragiques grecs, on voit cette vision évoluer, en partie sous l'influence de l'expérience politique qu'ils vivent. Ce qui était pensée théologique chez Eschyle devient, chez Sophocle, méditation sur les grandes alternances du devenir et aboutit, chez Euripide, à l'étude psychologique des émotions qui le scandent.
En suivant les affirmations générales, fréquentes chez ces auteurs, mais aussi les détails du style ou de la composition, on peut espérer arriver à une meilleure compréhension des oeuvres, tout en dégageant, à travers ces tentatives, certains points de départ d'une réflexion moderne sur le temps.