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Stephen Jay Gould
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La vie est belle ; les surprises de l'évolution
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 23 Octobre 1998
- 9782020352390
Il y a plus de 500 millions d'années, d'étranges créatures peuplaient les mers : Opabinia avec ses cinq yeux et sa trompe frontale, Anomalocaris, redoutable prédateur à machoire circulaire, Hallucigenia dont l'anatomie justifie amplement le nom. Cette faune, fossilisée dans le Schiste de Burgess, est si extraordinaire qu'il a fallu près d'un siècle pour en reconnaître l'originalité. Cette véritable révolution scientifique conduit à une profonde remise en cause de nos conceptions traditionnelles. Il nous faut désormais regarder l'évolution comme un ensemble d'événements à la fois parfaitement logiques et susceptibles d'être rigoureusement expliqués en rétrospective, mais absolument impossibles à prédire et non-reproductibles. Le maître mot de l'histoire, celle de la vie comme celle de l'homme, est donc bien celui de contingence. Comme dans le merveilleux film de Frank Capra avec James Stewart, « La vie est belle », par son unicité et son imprévisibilité même.
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Le sourire du flamant rose ; réflexions sur l'histoire naturelle
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 3 Mars 2016
- 9782757859940
À l'heure où la biologie, toujours plus moléculaire, se mue peu à peu en science « dure », toujours plus volontiers déterministe, l'histoire naturelle pourrait faire figure de relique désuète d'un passé révolu. L'oeuvre de Stephen Jay Gould, à elle seule, suffit à montrer qu'il n'en est rien. Les subtilités de la théorie de l'évolution échappent au cadre strict des grandes théories, mais se laissent entrevoir lorsque Gould s'interroge sur le sexe des escargots, l'extinction des dinosaures ou le sourire des flamants roses.
Dans le domaine de la paléontologie, l'histoire des idées est aussi passionnante que l'histoire des espèces. En racontant le triste voyage de la « Vénus hottentote » ou la controverse sur l'humanité des Pygmées, Gould nous enseigne aussi la lucidité et la vigilance.
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En 1972, Stephen Jay Gould bouleversa, avec Niles Eldredge, l'orthodoxie darwinienne, autrement appelée la "théorie synthétique de l'évolution".
Il formulait la théorie de l'équilibre ponctué : le changement, au cours des temps géologiques, ne s'était pas fait de manière graduelle, comme l'avait soutenu Darwin, mais par des phases de stabilité suivies de phases de changement rapides, permettant l'apparition de nouvelles espèces. Depuis lors, cette théorie s'est imposée. Les espèces, loin de n'être que des segments de lignages arbitrairement définis, sont des entités réelles, soumises, à leur propre niveau, à des processus de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel.
A l'instar d'individus, elles ont un moment où elles naissent (celui de la spéciation), une durée de vie donnée (plus ou moins longue, mais caractérisée par une absence de changement important), et un moment où elles meurent (celui de leur extinction). Bien plus, sur la vaste scène de l'évolution, les espèces jouent un rôle semblable à celui qui est envisagé traditionnellement pour les individus dans le cadre de la théorie darwinienne : elles peuvent s'éteindre pour de nombreuses raisons, et notamment parce qu'elles sont surclassées par d'autres espèces, au nombre desquelles leurs propres descendants.
Comme les individus, elles présentent des aptitudes variables, en vertu desquelles elles réussissent inégalement dans la compétition qui les oppose. Tel est le bouleversement apporté par la théorie de l'équilibre ponctué.
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Le renard et le hérisson ; pour réconcilier la science et les humanités
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 12 Janvier 2012
- 9782757826331
Dernier livre de Gould, Le Renard et le Hérisson est aussi une manière de testament intellectuel : le programme de son oeuvre vulgarisatrice - réconcilier la science et les humanités - est le sous-titre de l'ouvrage. Avec une merveilleuse érudition qui relie Archiloque à Swift, Nabokov à Claude Perrault et Edgar Poe à Érasme, et dans une prose foisonnante, voire baroque, il retrace les grandes lignes de la Révolution scientifique et de la vieille querelle entre science et humanités, à laquelle il propose avec sagesse de mettre fin.
À la fois chercheur scientifique et écrivain, Gould dévoile les trésors de rhétorique qui structurent le discours scientifique et souligne l'importance des thèmes savants dans l'art et la littérature. Régler son compte au vieux mythe des « deux cultures » : tel aura été le dernier combat de S.J. Gould.
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Le pouce du panda ; les grandes énigmes de l'évolution
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 9 Octobre 2014
- 9782757846261
Le second recueil des fameuses histoires naturelles où Stephen Jay Gould raconte la grande aventure de l'évolution des espèces.
Où l'on trouvera un panda à 6 doigts, un coquillage vieux de 500 ans, un hommage biologique à Mickey, le cerveau des femmes, et celui des dinosaures, et autres merveilles de la nature.
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La structure de la théorie de l'évolution
Stephen Jay Gould
- Gallimard
- Nrf Essais
- 5 Octobre 2006
- 9782070766819
En 1972, Stephen Jay Gould bouleversa l'orthodoxie darwinienne - autrement appelée la «théorie synthétique de l'évolution». Il formulait la théorie de l'équilibre ponctué : le changement, au cours des temps géologiques, ne s'était pas fait de manière graduelle, comme l'avait soutenu Darwin, mais par des phases de stabilité suivies de phases de changement rapides, permettant l'apparition de nouvelles espèces. Cette thèse, largement confirmée aujourd'hui, a conduit S. J. Gould à réexaminer la théorie darwinienne et à la repenser profondément. L'ouvrage, fruit de ce travail de réflexion et de conceptualisation, est le livre fondateur d'une nouvelle théorie de l'évolution, à partir d'un élargissement du darwinisme.
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Différences (race, classe, sexe) sont innés et héréditaires, l'intelligence est unique, localisée dans le cerveau, mesurable. La craniométrie au XIXe siècle et les tests d'intelligence au XXe siècle vont utiliser ces mesures pour établir une échelle de valeurs. Il en ressort invariablement que les opprimés, les désavantagés sont inférieurs et méritent donc leur statut.
Mettant en évidence les faiblesses scientifiques de ces arguments et présentant le contexte politique dans lequel ils ont été élaborés, Stephen Jay Gould repère les préjugés qui ont conduit les savants à des conclusions fausses. Certains de ces préjugés paraîtront risibles ; ils émanent pourtant des hommes de science les plus importants de leur époque...
La Mal-Mesure de l'homme a reçu plusieurs prix prestigieux aux Etats-Unis lors de sa publication. Un livre fondamental pour qui veut comprendre la nature du racisme.
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Quand les poules auront des dents : Réflexions sur l'histoire naturelle
Stephen Jay Gould
- Dunod
- Points Sciences
- 23 Mai 2011
- 9782757824931
Quand les poules auront des dents.
Si Stephen Jay Gould est devenu paléontologue - et accessoirement l'un des meilleurs spécialistes actuels de l'évolution -, c'est parce qu'il est tombé en arrêt, à l'âge de cinq ans, devant le Tyrannosaurus du Museum de New York. La " crainte respectueuse " qu'il dit avoir éprouvée ne l'a jamais quitté depuis, comme en témoignent chacun des trente essais qui composent ce livre. Qu'il parle des mutations génétiques, des organes sexuels de la hyène, des moeurs de la mite et de la baudroie des profondeurs...
Ou de la dentition des poules, il nous fait partager, avec un indéniable talent de conteur, son émerveillement devant la diversité des stratégies de l'évolution. Aux bizarreries de l'histoire naturelle, il ajoute celles des naturalistes eux-mêmes dont certains préjugés, amplifiés par la mauvaise foi, ont parfois eu des conséquences politiques tragiques.
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Darwin et les grandes énigmes de la vie ; réflexions sur l'histoire naturelle
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 1 Octobre 1984
- 9782020069809
Les chroniques que s.
Jay gould publie depuis plus de vingt ans dans le natural history magazine ont sans doute fait davantage pour expliquer la théorie de l'évolution que des montagnes d'ouvrages savants.
L'étonnant mélange "gouldien" de science, d'histoire et de littérature a passionné les lecteurs du sourire du flamant rose ou de quand les poules auront des dents. avec darwin et les grandes énigmes de la vie, ils découvriront le premier recueil de cette série de chroniques où la palourde pêcheuse, l'élan d'irlande et le bambou qui fleurit tous les 120 ans témoignent des bizarreries de l'évolution, tandis que les arguments racistes, le déterministe biologique ou la notion de quotient intellectuel illustrent les errements auxquels peut mener son interprétation.
Un inimitable cocktail, conçu par l'auteur comme "un antidote à notre arrogance universelle".
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Antilopes, dodos et coquillages ; ultimes réflexions sur l'histoire naturelle
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 3 Avril 2008
- 9782020146876
Si les travaux de recherche de stephen jay gould en ont lait un des grands spécialistes modernes de la théorie de l'évolution, sa plume - son style, aurait dit buffon - le rapproche plutôt des " philosophes de la nature " du xviiie siècle.
Avec sa finesse d'analyse, sa curiosité sans bornes et son inimitable humour, gould était un savant humaniste d'un modèle devenu trop rare dans la communauté scientifique actuelle. véritable monument de la vulgarisation de la biologie, ses " réflexions sur l'histoire naturelle " rassemblent les 300 chroniques qu'il a publiées pendant 25 ans, dans le mensuel natural history. c'est un choix aussi " gouldien " que possible de chroniques tirées des quatre derniers recueils qui est proposé ici - des quatre antilopes de l'apocalypse aux coquillages de léonard et des pierres truquées de marrakech cette vision de la vie.
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Renard et le herisson. comment combler le fosse entre la science et les humanites (le)
Stephen Jay Gould
- Le Seuil
- Science Ouverte
- 14 Octobre 2005
- 9782020614702
Dernier livre de Gould, Le Renard et le Hérisson est aussi une manière de testament intellectuel : le programme de son oeuvre vulgarisatrice - combler le fossé entre la science et les humanités - est le sous-titre de l'ouvrage. Avec une merveilleuse érudition qui relie Archiloque à Swift, Nabokov à Claude Perrault et, Edgar Poe à Erasme, et dans une prose foisonnante, voire baroque, il retrace les grandes lignes de la Révolution scientifique et de la vieille querelle entre science et humanités, à laquelle il propose avec sagesse de mettre fin. A la fois chercheur scientifique et écrivain, n'ayant jamais compris comment l'on pouvait découpler la science de son, substrat culturel, Gould dévoile les trésors de rhétorique qui structurent le discours scientifique et souligne l'importance des thèmes savants dans l'art et la littérature. Régler son compte au vieux mythe des " deux cultures " : tel aura été le dernier combat de S.J. Gould.
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Le renard sait beaucoup de choses, mais le hérisson sait quelque chose d'important. Le premier incarne la souplesse face à la complexité et à la diversité de notre monde, le second la cohérence. C'est cette double approche que préconise S. J. Gould pour expliquer l'histoire de la vie en appréciant la diversité sous toutes ses formes et en évitant un rationalisme réducteur. Cet ouvrage est composé de trois parties - Les voies de la nature tout d'abord : l'histoire de la vie ne peut être présentée comme une progression prévisible et le pur hasard ne peut non plus expliquer l'ordre évident qui règne dans le monde. L'histoire est une dimension irréductible de la réalité et elle est indissociable des vicissitudes du temps. - L'explication de la complexité de la nature et les limites de la tradition cartésienne ensuite : les aspects théoriques et les conséquences (sur le plan politique et intellectuel) du déterminisme biologique. - Un plaidoyer global en faveur du rationalisme enfin : lorsqu'on attaque trop violemment les approches rationnelles de la complexité, les dangers sont les espérances illusoires, le mysticisme et finalement la démagogie.
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Entretiens sur la fin des temps
Jean-Claude Carrière, Jean Delumeau, Umberto Eco, Stephen Jay Gould
- Fayard
- 4 Novembre 1998
- 9782213602660
Que penser de la coïncidence entre la montée des périls planétaires et l'approche de l'an 2000 ? Comment l'Occident chrétien a-t-il fait face par le passé à l'annonce répétée de la fin du monde ? De quelle façon les différentes religions envisagent-elles ce terme ? Que disent la science et la philosophie sur le temps, la fin du temps, la fin des temps ?
Quatre grands témoins de nos tourments contemporains se penchent sur les différentes significations, religieuses et profanes, de l'idée de fin des temps, et réfléchissent ensemble, avec science, humour et lucidité, aux défis que nous lance déjà le prochain millénaire.
Avec, par ordre d'entrée en scène, le paléontologue américain Stephen Jay Gould, l'historien des peurs en Occident Jean Delumeau, l'homme de théâtre et d'écriture Jean-Claude Carrière, enfin le sémiologue et romancier Umberto Eco. Interrogés par Catherine David, Frédéric Lenoir, Jean Philippe de Tonnac, journalistes et écrivains. -
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Depuis la Renaissance, le problème des rapports entre science et religion a marqué la culture occidentale.
L'abjuration forcée de Galilée, tout récemment regrettée par le pape, les féroces affrontements autour de Darwin, la résurgence du créationnisme aux Etats-Unis et la tentation embarrassée de récupérer la cosmologie du big bang à des fins apologétiques marquent assez la permanence de ce débat et son actualité. Déjà au XVIIIe siècle, Alexander Pope, dans une célèbre épigramme, avait ironiquement commenté la difficulté de réconcilier une vision théologique traditionnelle et les nouvelles découvertes scientifiques : " La Nature et ses lois gisaient cachées dans les ténèbres.
Dieu dit " Que Newton soit " et tout s'illumina. " Plus tôt encore, Galilée avait insisté sur la séparation des buts poursuivis par la science et la religion, arguant que, si la première peut nous dire comment est le ciel, seule la seconde peut nous enseigner comment y aller. Le grand paléontologue Stephen J. Gould, plus que tout autre scientifique de notre époque, a dû affronter ces problèmes. Il reprend l'idée d'une sage distinction entre ces deux grandes institutions de l'esprit humain, et affirme la nécessité d'un principe de " non-empiètement des magistères " (NOMA) entre science et religion.
A cet essai bref et pénétrant, la préface du philosophe Dominique Lecourt apporte un précieux éclairage.
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L'éventail du vivant.
Stephen jay gould, au fil de ses nombreux ouvrages, ne cesse de questionner nos idées plus ou moins bien reçues sur l'évolution du vivant. ce qu'il affirme avec force est pour le moins dérangeant : l'évolution n'est pas cette inéluctable marche vers une complexité croissante qui, partant des formes les plus simples, culminerait avec l'apparition de cet indiscutable chef-d'oeuvre : l'homme. prenant pour exemple l'évolution des chevaux et celle du jeu de base-ball, gould montre qu'il est illusoire d'interpréter une évolution, quelle qu'elle soit, sans prendre en compte l'éventail de toutes ses variations.
L'histoire de la vie, résultat d'une évolution contingente, ne saurait se réduire à celle de ses organismes les plus complexes.
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Pierres truquees de marrakech. avant-dernieres reflexions sur l'histoire naturelle (les)
Stephen Jay Gould
- Le Seuil
- Science Ouverte
- 26 Avril 2002
- 9782020407595
" J'ai essayé, au cours des années, de faire passer mon approche " humaniste " de la science du statut de simple stratagème à celui d'une véritable démarche visant à mêler l'essai littéraire et l'article de vulgarisation scientifique pour en faire quelque chose d'original, dépassant l'antagonisme traditionnellement posé entre ces deux façons d'écrire, pour le bénéfice de l'un comme de l'autre de ces domaines : la science, parce que l'expression personnelle authentique de la part d'auteurs qualifiés ne peut jamais faire de mal, et la littérature, parce qu'elle ne doit pas écarter a priori l'idée de faire vibrer le lecteur par l'évocation du monde naturel.
A tout le moins, une telle entreprise ne peut qu'augmenter l'intérêt de la vulgarisation scientifique, car elle ne fait rien perdre de la beauté et de la signification des phénomènes naturels, tout en ajoutant à la présentation traditionnelle de ce que nous pensons en connaître une dimension supplémentaire, celle de la démarche complexe qui nous permet de réussir (ou d'échouer) à les comprendre. " S.
J. G.
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Les quatre antilopes de l'Apocalypse ; réflexions sur l'histoire naturelle
Stephen Jay Gould
- Le Seuil
- Science Ouverte
- 5 Mai 2000
- 9782020285025
"Ce septième volume de mes essais présente les conceptions évolutionnistes appliquées à de nouveaux sujets. Les un relèvent de la réflexion intellectuelle, qu'ils soient tirés de la littérature, un domaine que je me prends à aimer de plus en plus, ou bien de l'astronomie et de la science des calendriers, des passions que je tiens de l'enfance et qui venaient, à cette époque, en deuxième position après la paléontologie, ou peut-être en quatrième, après le base-ball et la philatélie. Les autres thèmes nouveaux sont d'ordre social et politique, du rôle des muséums aux diverses facettes de l'eugénisme.
Mais je reste toujours fidèle dans ce livre à mon sujet central, la théorie de l'évolution. J'y traite des problèmes du darwinisme et des modalités, souvent très surprenantes, du déroulement de l'évolution et j'y remets en question les idées traditionnelles. Finalement, en accord avec mon amour de l'histoire, j'ai illustré un grand nombre de mes thèmes de prédilection en montrant comment ils se sont exprimés dans la vie et l'ouvre de personnages fascinants, tels Laplace, Mary Shelley, Swift ou Poe".
S. J. G.
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Coquillages de leonard. reflexions sur l'histoire naturelle (les)
Stephen Jay Gould
- Le Seuil
- Science Ouverte
- 27 Avril 2001
- 9782020358545
" Ce nouveau volume de mes essais diffère des ouvrages précédents en ce qu'il révèle ma façon atypique d'écrire sur l'histoire naturelle.
S'il existe un thème fédérateur dans mon oeuvre, c'est la tentative de formuler une " histoire naturelle humaine ". J'aime, certes, la nature. Mais je suis encore plus fasciné par l'histoire de la façon dont les êtres humains ont appris à étudier et à comprendre la nature. Je suis donc avant tout un " naturaliste humaniste ".
Je me concentre ici sur ce phénomène unique dans l'histoire des êtres vivants sur la Terre : la lutte d'un agent conscient et questionneur pour comprendre les pourquoi et les comment, et pour intégrer cette connaissance à sa recherche sur le sens de sa propre existence.
Autrement dit, je suis enthousiasmé par les faits bruts constitutifs du monde matériel, mais encore plus passionné par la tentative de saisir comment un instrument excessivement fragile et singulier, l'esprit humain, arrive à connaître ce monde, et comment l'histoire contingente du corps humain, de la personnalité et de la société imprime sa marque sur cette connaissance. "
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Du haut de ses quelques petites centaines de milliers d'années, l'homme commence à distinguer l'immensité géologique qui le précède. Même si, pour la concevoir, il ne dispose guère que de métaphores. Cette révolution intellectuelle, Stephen Jay Gould la retrace en analysant trois monuments de la littérature géologique, Thomas Burnet (XVIIe siècle), James Hutton (XVIIIe siècle) et Charles Lyell (XIXe siècle). Mais s'il s'attache à l'étude de textes révélateurs et fondateurs, il nous invite à aller bien au-delà, à reconstruire le passé de l'univers dont l'histoire nous serait inintelligible si nous n'avions recours à deux concepts antagonistes mais complémentaires : le temps linéaire (ou sagittal), celui qui, du Big Bang à la cathédrale de Chartres, s'oppose au temps cyclique, celui de l'immanence, des saisons, de la vie éternellement recommencée... }.
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La foire aux dinosaures. reflexions sur l'histoire naturelle
Gould Stephen Jay
- Points
- Points Sciences
- 10 Septembre 1997
- 9782020324205
" je ne suis pas un érudit, mais un artisan.
" la formule, qui pourrait sembler faussement modeste, définit bien la stratégie de son auteur. car stephen jay gould est persuadé que ce n'est pas en se mesurant de front aux grandes questions - et la biologie de l'évolution, thème central de son oeuvre, en est une - que l'on parvient à coup sûr aux réflexions les plus profondes. il préfère, quant à lui, partir de petites histoires d'apparence anodine, de ces " innombrables petits faits curieux " dont il tire, au terme d'une analyse pénétrante et pleine d'humour, les petits joyaux que sont les chroniques mensuelles qu'il écrit depuis bientôt vingt ans.
Ce livre, qui en est le cinquième recueil, parle ainsi des règles du jeu de base-ball et de la mode des dinosaures, des claviers de machines à écrire et de la défaite du créationnisme, de la couleur des flamants roses et de la mort de lavoisier. autant de thèmes qui, pour gould, " témoignent que dieu réside vraiment dans les détails ".
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Comme les huit doigts de la main. reflexions sur l'histoire naturelle
Gould Stephen Jay
- Points
- 26 Avril 2000
- 9782020400657
Au fil des années, les rubriques que donne chaque mois stephen jay gould au magazine " natural history " ont fini par constituer une oeuvre à part entière, qui ne ressemble à aucune autre.
A l'instar de quand les poules auront des dents ou du sourire du flamant rose, comme les huit doigts de la main réaffirme le grand principe gouldien selon lequel les grandes questions - en l'occurrence celles de la biologie et de l'évolution du vivant - gagnent à être examinées par le petit bout de la lorgnette. la transformation des pneus en sandales, un discours botanique de goethe, la queue des ichtyosaures et la disparition des escargots sur une île du pacifique sont autant d'exemples délectables.
Autant d'étapes, aussi, vers une compréhension véritable de notre histoire naturelle.
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Millenium. histoire naturelle et artificielle de l'an 2000
Gould Stephen Jay
- Le Seuil
- Science Ouverte
- 1 Octobre 1998
- 9782020316101
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Voici l'histoire de la vie sur notre Terre, l'histoire de la naissance, du développement, de l'extinction de millions d'espèces pendant un demi-milliard d'années.
Aucun domaine de la science n'exerce une telle fascination.
Le Livre de la vie réunit avec audace l'art et la science. Au texte dû aux meilleurs spécialistes et fondé sur les recherches les plus récentes, s'ajoutent de superbes illustrations originales; nombre d'organismes sont représentés dans ces pages de façon toute nouvelle, et certains pour la première fois. De clairs schémas et tableaux explicatifs jalonnent ce roman de l'évolution.
Le récit commence il y a plus de 500 millions d'années avec l'extraordinaire diversité des créatures marines du Cambrien. Puis, il y a 350 millions d'années, la vie conquiert la terre ferme et se diversifie : insectes, amphibiens, reptiles et dinosaures font leur apparition. Après l'une des plus dévastatrices extinctions de toute l'histoire évolutive, de petits mammifères prennent le relais et se développent en une incroyable profusion, engendrant finalement nos ancêtres.
C'est alors que débute l'histoire fascinante et encore controversée de l'émergence humaine.
L'histoire de la vie animale se mêle à celle de la planète entière, l'évolution de ses reliefs, de son climat, de ses plantes. Elle met en lumière la complexité des relations entre espèces, les phénomènes subtils d'adaptation et brutaux d'extinction.
Enfin, l'histoire de la vie est aussi celle de la science qui l'étudie, l'aventure des chercheurs et la passion du savoir, et l'histoire de nos représentations et de nos images, que Stephen Jay Gould narre avec brio.