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Yvan Audouard
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La pastorale des santons de Provence
Yvan Audouard, Adeline Avril, Marcel Pagnol
- Mame
- 21 Octobre 2010
- 9782728913190
L'authentique pastorale avec CD !
La Pastorale des santons de Provence met en scène la naissance du divin enfant et les miracles qui se produisent cette nuit-là dans un petit village provençal. C'est l'ange Boufaréou (ange souffleur) qui nous annonce la Bonne Nouvelle et nous raconte ce qui se passe sur terre. Nous faisons ainsi la connaissance de différents personnages : le meunier, Pistachier et la poissonnière, l'aveugle, le Boumian, le gendarme, etc.
Un ouvrage exceptionnel qui réunit pour la 1ère fois le texte original et intégral + un CD complet de la Pastorale lue.
Un cadeau idéal pour les fêtes de fin d'année.
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Tout au long d'une vie d'écrivain marquée par l'éclectisme, c'est au conte qu'Yvan Audouard est resté le plus fidèle. depuis son village de Fontvieille, à l'ombre de son pigeonnier (qu'il n'a jamais confondu avec le moulin de son illustre voisin Alphonse Daudet), il s'est inventé une Provence plus belle que la vraie ; avec les histoires que ses amis et voisins venaient lui raconter il a tissé le fil de la vie des humbles, la légende de ceux qui n'en ont pas. ses héros sont des boulangers et des taureaux, des santonniers et des bergers. À tous il a donné une voix qui ne se résume pas à leur accent chantant : elle est " à hauteur d'homme " (Albert Camus), elle parle de leurs souffrances et de leurs bonheurs, de la part d'éternité qui vit chez chacun.
Cette édition, préparée par Françoise et Antoine Audouard, comprend la totalité des contes publiés en volume du vivant de l'auteur, ainsi que quelques inédits.
Antoine Audouard.
Ce volume comprend: Ma Provence à moi, Le Trésor des Alpilles, Bons baisers de Fontvieille, Les Cigales d'avant la nuit, Lettres de mon pigeonnier, L'Heure d'été, L'Apprenti fada, Le Noble Jeu provençal, Camargue, Almanach égoïste à l'usage de quelques-uns, La Vérité du dimanche, Le Sabre de mon père. -
Le jeu de boules est à la Provence ce que le théâtre de Delphes était à la Grèce antique: un lieu de tragédie ! Mais une tragédie toute sudiste, avec beaucoup de soleil dans le drame et de grandiloquance dans les dialogues, plus un zeste d'excès dans les sentiments et énormément d'amour dans les affrontements. Bref, une scénographie entre Shakespeare, Racine, et la «commedia dell'arte», réglée comme un thriller américain, à la fin de laquelle tout le monde meurt... de rire !
Alors, qui mieux qu'Yvan Audouard pouvait emboîter le pas de «l'embrouille», de «la fatalité fatale» ou du «cacou» pour nous croquer des personnages uniques au monde, nous restituer des répliques d'anthologie, nous projeter dans des situations inénarrables ?
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Antoine le vertueux ; le vertueux a tous les vices
Yvan Audouard
- L'Ecailler Du Sud
- Speciales
- 1 Mai 2002
- 9782914264204
"Non, je ne regrette rien.
Mais je suis bien content que ce soit fini. J'ai cinquante ans. Je m'appelle Antoine. Je suis patron pêcheur aux Martigues (Bouches-du-Rhône). Deux chalutiers qui font la langouste dans les eaux de la Mauritanie. Trois cents briques à mon compte en banque et le Parti Socialiste à mes trousses pour que je devienne au moins conseiller municipal. Comment je les ai fait venir ; ces trois cents briques, cela ne vous regarde pas.
Moins vous en saurez sur mon compte, mieux cela vaudra pour tout le monde. En tout cas, depuis trois ans, je suis parfaitement honorable. Mon tiers provisionnel payé d'avance. Mon fils Dominique à Polytechnique. Ma fille Denise mariée à un armateur grec un peu pédéraste mais presque milliardaire. Et une femme, la meilleure cuisinière des Bouches-du-Rhône, un département où il y a pourtant de la concurrence plus que partout ailleurs.
Mélanie, elle s'appelle. Je me porte bien. Je suis heureux. L'honorabilité, cela doit être lassant à la longue. Mais moi je débute et j'arrive pas à m'en fatiguer." Malfrat vertueux, pour qui la morale et l'honneur transcendent les règles du Code, Antoine, truand modèle en quelque sorte, a fait son apparition en 1964 sous la plume d'Yvan Audouard. Ce sont les deux premières aventures de cette canaille respectable que L'écailler du sud vous propose de retrouver, presque quarante ans plus tard.
Plaisir, faconde et décor méridional n'ont guère changé depuis, et ceux qui aiment les étiquettes pourront considérer qu'Audouard signait là les premiers "polars marseillais". Entre ses écrits touchant à la Provence et ses plus de cinquante ans à servir les colonnes du Canard Enchaîné, Yvan Audouard composait avec les aventures de ce vertueux Antoine des récréations policières qui n'ont pas pris une ride.
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La Provence de village en village
Yvan Audouard, Pierre Pellet
- Ouest-France
- Beaux Livres
- 18 Avril 2001
- 9782737326158
« Je ne suis ni guide touristique ni touriste moi-même. Je ne suis qu'un regard en promenade. Un regard d'écrivain qui ne cesse de parcourir son royaume pour le réinventer chaque fois qu'il lui rend visite.
Le regard d'un Provençal qui voit non seulement ce qu'il a sous les yeux mais aussi ce qui se cache, ce dont il se souvient. Les dépliants publicitaires promettent toujours un voyage de rêve mais ils oublient de dire que ce rêve, c'est à vous seul qu'il appartient de le faire.
Ce que Pierre Pellet dit avec des images, je le dessine avec des mots.
Ses images sont parlantes, mes mots font image.
A vous maintenant de créer une Provence unique : la vôtre ».
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La nuit de Noël est la nuit des merveilles : les avares deviennent généreux, les voleurs honnêtes et le " ravi " trouve que tout le monde est beau.
Parfois, ce " mistère " côtoie la farce mais c'est une oeuvre de ferveur et de piété qui vous donne envie que règne enfin sur la terre, la paix des Hommes de bonne volonté. Ne vous étonnez donc pas si Bethléem se situe dans les Alpilles de Provence et si les témoins de la naissance du Petit Jésus parlent avec l'accent du Midi. Ne vous étonnez de rien, surtout pas des anachronismes. Il est naturel que Vincent et Mireille, puisqu'ils sont amoureux, traversent les siècles pour venir rendre hommage au divin " Niston " et que les anges descendent du ciel pour annoncer la Bonne Nouvelle, et chanter des Noëls provençaux qui n'ont pas encore été écrits.
Yvan Audouard.
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Pensées provisoirement définitives
Yvan Audouard
- Le Cherche Midi
- Les Pensees
- 13 Février 2002
- 9782862749419
Chez Yvan Audouard, la gouaille parisienne est enrichie par l'accent de sa Provence natale. De même tendresse et férocité s'accordent dans des aphorismes parfaitement ciselés qui ne ratent jamais leur cible. Ce volume, inondé du soleil clair de son humour inimitable, garantit l'été et la bonne humeur en toute saison.
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Heureux les fêlés... car ils laisseront passer la lumière
Yvan Audouard
- Nil
- 7 Avril 2011
- 9782841115457
Pour réunir les pensées, réflexions et aphorismes qui constituent Heureux les fêlés... pendant deux ans, Françoise Audouard, la femme d'Yvan, a relu chacun des quelque quatre-vingts livres de la bibliographie de son mari : contes provençaux, essais polémiques, romans policiers, romans et autres livres de circonstance. De cette turbulente marmaille, elle a extrait les aphorismes, les phrases isolées, les lignes de dialogues qui étaient une de ses marques de fabrique et sa meilleure part. S'y sont ajoutés des " mots " recueillis de lui au cours des dernières semaines de sa vie.
Yvan Audouard a toujours montré un goût pour la saillie, le mot d'esprit, le haïku à la Lutèce, l'à-peu-près, l'épigramme - tout ce qu'il y a de bref dans la littérature. Mais son talent ne se limitait pas au pastiche, à la provençalerie, au bon mot de fin de repas. Des esprits superficiels, qu'il alimentait par ses propres provocations, crurent que le chroniqueur féroce du Canard enchaîné n'était qu'un impertinent. Avec le temps il acquit une sorte de sagesse qu'il dispensait à chacun sous la forme d'une sorte de bouddhisme provençal... Pour l'apprécier, nul besoin de l'avoir connu : il vous suffira en lisant ces phrases de fermer les yeux et de vous imaginer assis à ses côtés, à l'ombre croisée de l'abricotier (dit " cascaréléjeur ") et du figuier de son jardin de Fontvieille, le coeur de sa Provence, son centre du monde.
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Provence de village en village ; aquarelles
Pierre Pellet, Yvan Audouard
- Ouest-France
- 11 Septembre 2007
- 9782737342950
Un livre cadre qui vous permet de présenter en couverture l'oeuvre que vous avez choisie parmi les dix reproductions offertes.
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Marseille 1917. Le petit garçon habite une maison du quartier populaire de Saint-Mauront.
Sous la protection de la Bonne Mère, Baptistine, sa maman, et la tante Joséphine veillent sur lui avec un amour exigeant. De sa fenêtre, il est le spectateur des turbulences de la rue et jalouse les enfants qui jouent en liberté. Autour de cette forteresse d'innocence, Marseille n'est qu'une rumeur qui monte jusqu'à lui. Sous le soleil du Sud, c'est l'année des femmes en noir, l'année du doute, la guerre ne finira jamais. Le petit garçon, lui, demeure persuadé de la victoire. Son père a pour métier de sauver la France. Il regarde la photo du héros en uniforme de l'armée coloniale et son sabre, accroché au mur. Quand l'absence est trop lourde, le petit garçon décroche le sabre et le couche dans son lit. Il s'endort, sabre au côté. Dans ce récit d'enfance, Yvan Audouard n'hésite pas à laisser paraître derrière la drôlerie, la tendresse et l'émotion qui l'habitent. -
Provence, le bonheur sortait des pierres
Yvan Audouard, Jean-Baptiste Leroux
- Chêne
- 9 Juillet 1997
- 9782842770143
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Installé en Provence dès 1960, Hans Silvester a très vite troqué la boule et le bouchon pour l'appareil photo. Et il a pris le temps, dans tous les villages et petites villes de la région, de suivre les joueurs de pétanque. Ses magnifiques images, maintes fois exposées, témoignent de la force d'un vivre ensemble dont nul n'aurait alors pu penser qu'il allait changer si vite et à ce point. Accompagné d'un très beau texte d'Yvan Audouard, ce travail lumineux célèbre l'affrontement hors du temps d'acteurs à la théâtralité chevillée au corps.
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Le 21 janvier 1976 un vieil homme rêvasseur nommé Nicolas Legris se réveille d'un sommeil qui dure depuis trente ans. La mort de Marie, sa femme, l'a plongé dans une léthargie hallucinée mais douillette et le monde n'est peuplé pour lui que d'êtres à peine réels : fantômes, zombies, marionnettes. Ses livres et le souvenir perpétuellement présent de sa femme sont sa seule compagnie. Sa seule existence.
Or ce matin-là, au réveil, Marie refuse obstinément de se rendre à son évocation. Un seul être lui manque et voici, tout à coup, son univers repeuplé. Il reprend sa vie où il l'avait laissée trente ans auparavant.
Mais cet an 46 n'est hanté pour lui que de fantoches en fuite devant eux-mêmes et la réalité. Et qui, comme lui, se sentent coupables sans savoir au juste de quoi. Infatigablement Nicolas tente de leur redonner la vie. La guerre est finie mais elle risque de reprendre. La liberté retrouvée, mais on ne sait plus très bien s'en servir. Les personnages prolongent lâchement leur adolescence dérisoire.
Mais Nicolas est un rude enquêteur. Il ne veut rien laisser dans l'ombre. Ni de lui. Ni des autres. Grâce à lui Jérôme, Odilon, Bernard, Daisy commencent à exister. Au fur et à mesure qu'il les traque, il les libère. Et se libère lui-même.
Et, peu à peu, ils deviennent des êtres humains. Y. A.
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Elle ne fait qu'une apparition au soleil levant. Elle est nue. Elle est blonde. Elle fait l'amour le long du golfe clair.
Elle s'appelle Clémence.
Un vieil homme qui ratisse la plage pour y cueillir des coquillages enfouis sous le sable est le seul témoin de cette scène de charme. Un vieil homme désabusé qui fuit la compagnie de ses semblables et ne dialogue qu'avec le soleil.
Il s'appelle Auguste.
Ce spectacle rustique ne lui procure ni regret ni remords. Il ne se doute pas que cette simple apparition va bouleverser son existence. Il croyait être arrivé au terme de ses jours et ne survivait que par habitude.
Or, voici que pour la première fois il se demande quelles sont ses raisons d'être, et s'il a vraiment vécu jusqu'ici. Cela l'incite à fréquenter de nouveau les habitants du Grand Peluque, son village. Il le découvre peuplé de gens aussi désemparés que lui et qui se jouent la comédie du bonheur.
Ses anciennes rancoeurs s'envolent et du passé surgit l'image effacée d'un amour de jeunesse dont il ne s'est pas aperçu.
Peu importe le nombre de jours qui lui reste. Il ressuscite et son village avec lui. Il a suffi d'une lueur dorée. -