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Lorsque les Français cherchent à fuir leur quotidien tourmenté et bruyant, ils se réfugient souvent dans ce petit coin de quiétude que leur offre le jardinage.
Passion le plus souvent pratiquée en solitaire, le jardinage permet de se ressourcer et de s'aérer les bronches et la tronche, tout en oubliant les tensions mal digérées dans la semaine avec les collègues au boulot et les heurts mal dissipées avec son concubin au dodo.
Comme le disait Louis de Funès, passionné de belles plantes : « Je cultive mon carré de jardin avec, comme dans la vie, le souci d'exclure les navets ! ». Un jardin, c'est un petit coin de paradis. Enfin, c'est un petit coin qu'on aimerait bien, à force d'efforts, de temps et de patience, voir devenir un petit coin de paradis. Car sélectionner, planter, semer, tailler, bouturer, protéger, désherber, récolter ou tondre ne relève pas toujours d'une partie de plaisirs. La volonté seule ne suffit pas. Avoir la main verte ne s'improvise pas.
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Si on la résume souvent en disant que c'est le plus beau métier du monde, la profession d'enseignant est un véritable sacerdoce. C'est autant un art difficile à domestiquer et à appréhender qu'une source inépuisable de satisfactions. Car enseigner, c'est éveiller les âmes, agiter les consciences, transmettre le savoir et les connaissances, les sciences et la sapience. Enseigner, c'est aussi offrir aux nouvelles générations les armes pour affronter leur future vie, au niveau professionnelle, mais aussi personnelle et spirituelle. L'Enseignant doit d'ailleurs se donner au point, comme le souligna André Gide, qu'il a « ce souci constant d'enseigner à se passer de lui ».
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Le 6 mai 2007, les Français choisissaient d'élire Nicolas Sarkozy à leur tête pour rénover la vie politique et améliorer leur condition sociale. Depuis, entre promesses tenues ou tout simplement oubliées, Babouse a choisi de revenir sur certains faits marquants de la présidence de Nicolas Sarkozy. Des faits qu'il a soigneusement croqué, avec délice et malice, pour nous faire rire du pire et nous aider à ne retenir que le meilleur... Car les thèmes ne manquent pas. De l'emploi au pouvoir d'achat en passant par les retraites, la fiscalité, le budget, le logement, l'éducation, la recherche, la famille, l'immigration, la sécurité, la justice, la politique étrangère, la santé ou bien sûr la culture... Des thèmes revus par Sarkozy mais corrigés par Babouse !
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Passion peu onéreuse et très populaire, la pêche constitue le meilleur moyen, pour la plupart de ses adeptes, pour s'isoler et profiter de moments de quiétude et de sérénité. Si elle nécessite de la rigueur et de la patience, la pêche se veut une activité permettant de fuir la bruyante et stressante réalité du quotidien, qu'elle soit professionnelle ou familiale. Assis, canne en main, le pêcheur apprécie le silence et le charme de son plan d'eau où le temps s'égraine lentement, à un rythme propice à la méditation et parfois même à la sieste. Comme le disait Pierre Dac, « la pêche, c'est la distraction des poissons ». Si elle constitue un loisir aux multiples facettes, tant elle peut être variée (pêche à la mouche, au coup, à l'anglaise ou en mer), la pêche requiert toujours les mêmes recommandations ; pour bien pêcher, il faut avant tout avoir un matériel adapté, de l'amorce, des appâts, une épuisette, un carnet, un appareil photo et. du temps. Beaucoup de temps. Comme a pu le vérifier lui-même l'incontournable Babouse, pêcheur émérite, qui dès qu'il le peut n'hésite pas à s'isoler pour s'adonner à son plaisir caché et vérifier cet adage qui clame qu'on « ne peut vivre sans pêcher. »
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Première passion des Français, le bricolage est avant tout une question de bonne volonté, de savoir-faire et de bons outils. Otez une de ces composantes et vous obtiendrez de graves désillusions et déconvenues. Car si le bricoleur s'exerce avec la volonté de créer, de réparer ou d'améliorer sa propriété, voire celui d'autrui, il ne s'adonne souvent à sa passion que le Dimanche.
Or, comme dans toute activité manuelle, rien ne remplace l'expérience et la pratique. Malgré ses astuces (souvent pléthoriques) et ses connaissances (souvent limitées), le bricoleur s'aguerrit en suivant son feeling, son bon sens et son omniprésent système D. Ce qui lui vaut de vivre, au cours de ce long, long, très long apprentissage des situations cocasses, hilarantes voire désespérantes.
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Style de vacances économique et populaire développé avec la généralisation des congés payés, le Camping constitue, chaque année, un lieu de villégiature très festif et très attendu pour des millions de personnes. Qu'il se déroule en terre sauvage ou sur un terrain aménagé, le Camping est l'occasion de fuir la routine et les tracas du quotidien, en partageant des moments de convivialité en famille ou de fraternité entre amis. Qu'il se déroule sous un tente, dans un mobil home ou une caravane, le Camping offre à ses adeptes des moments de joie et des tranches de vie que l'illustre Babouse, l'auteur des 40 Commandements de l'Homme, de la Femme, du Gay, du Bricoleur et bien sûr du Ch'ti, s'est amusé à croquer. Notre dessinateur boulonnais a cerné avec tout son talent l'esprit et l'essence du Camping qu'on ne peut apprécier qu'en y ayant séjourné. Un cadre populaire où l'on sait que si " l'argent des uns fait le malheur des autres ", le bonheur rime avec campeur.
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Comme le disait François de La Rochefoucauld, " il est plus aisé de connaître l'homme en général que de connaître l'homme en particulier ". oeuvre de l'évolution ou de la création (les points de vue divergent encore), l'homme est un être complexe aux facettes innombrables. Comme le souligna un jour à ce sujet Montaigne lors d'une confession sur l'oreiller, " il se trouve plus de différence de tel homme à tel homme que de tel animal à tel homme ". Parfois sensible ou dur, romantique ou ingrat, débile profond ou irresponsable léger, l'homme est multiple. A fortiori l'homme moderne. Qu'il soit célibataire, marié, père ou adolescent, qu'il soit fourbe, menteur, fainéant ou arrogant, l'homme vit avant tout pour lui, dans son monde à lui. C'est bien ce qu'a saisi le talentueux Babouse au moment de réaliser ces 40 Commandements de l'Homme qui, une fois parcourus, vous ouvre les yeux sur la réalité de ces bipèdes dont la raison n'atteint que rarement le niveau de la ceinture.
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Baptisée sexe faible par l'homme, la femme est bien différente de son congénère masculin. Et pas seulement comme le résuma un jour Oscar Wilde en ces termes en sortant de sa douche : « si l'homme veut être le premier amour de la femme, la femme veut être le dernier amour de l'homme. » La Femme se distingue de l'Homme par son corps bien sûr, mais aussi par sa sensibilité et sa perspicacité. Comme le clamait d'ailleurs Anatole France : « Il faut qu'une femme choisisse : avec un homme aimé des femmes, elle n'est pas tranquille ; avec un homme ignoré par les femmes, elle n'est pas heureuse. » Si l'honneur hante l'existence d'un Homme, l'amour guide celle d'une Femme. Car, sans cet amour plus ou moins aveugle, comment une Femme pourrait supporter le boulet qu'elle traîne au pied ? Un boulet qui, s'il lui est indispensable comme étalon, lui est bien trop souvent insoutenable comme compagnon.
Homme marié et père de famille, le talentueux Babouse n'a que trop bien saisi la valeur de la Femme. Et il n'a que trop bien su la retranscrire dans ces 40 Commandements de la Femme où leur patience, leur générosité et leur sensibilité doivent composer à la médiocrité et l'oisiveté du sexe opposé.
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Contrairement à ce que pourrait le laisser croire sa lecture étymologique, le gay n'est pas juste quelqu'un qui se singularise par une humeur agréable, un sourire facile ou un goût pour la plaisanterie, C'est avant tout quelqu'un qui se distingue par ses préférences sexuelles, et plus précisément par son homosexualité. Depuis que la France estdevenue la première nation à dépénaliser l'homosexualité (en 1791 !), le Gay a trouvésa place dans nos sociétés.
Grâce notamment à sa sensibilité légendaire, il éclaire la vie de ses concitoyens, en apportant son sens du goût, de ses valeurs et du savoir vivre ensemble.
Ce qui valut un jour à Robin Williams de sourire en disant : « Hier on s'est fait cambrioler par des gays. Ils ont fracturé la porte et ont refait la déco de l'appart. »
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Habitant de la région Nord-Pas de Calais, le Ch'ti a longtemps souffert de la caricature. A l'image de cette histoire qui veut que lorsqu'une institutrice pose comme problème arithmétique à un élève « si ton père achète 10 litres de vin à 1,50 € le litre, combien ça lui fait ? » il lui rétorque « Cha li fait deux jours ! ».
Une image bien réductrice voire même castratrice. Car comme le vantait Enrico Macias, les gens du nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors.
Ils courbent le dos lorsque le vent souffle très fort. Ils ouvrent leurs portes à ceux qui ont souffert.
Et si leurs maisons sont alignées, c'est par souci d'égalité. Oui, les gens du nord sont simples, généreux et liés par une solidarité née des douloureuses mutations et transformations subies par la région au fil du temps. Les gens du nord sont riches de cette solidarité et de leur identité chtie.
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