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Hate de Peter Bagge consiste en une exploration drolatique de la génération grunge des années 1990. Hate raconte la vie d'un adulescent appelé Buddy Bradley, l'alter ego autofictionnel de Peter Bagge. Buddy est un gros feignant dont le sentiment dominant se résume au titre du comics : Hate. Haine de la société, des parents, du travail, de toute forme d'autorité arbitraire. Mais une haine gentille, sinon pathétique, ressort principal de l'humour ravageur qui est le véritable moteur de la saga. Loser, starlette d'un jour, musicien raté ou banlieusard minable, tous ceux qui gravitent autour de Buddy le lui rendent bien. Pourtant, de retour dans son New Jersey natal, Buddy finira par se ranger un peu. L'histoire d'une génération? Peter Bagge est un rejeton de la génération X. À partir de 1981, il publie dans Weirdo, créé par Robert Crumb. Plus tard, il signe des scénarios pour Marvel ou DC, tout en poursuivant sa carrière alternative. Il publie notamment des chroniques libertariennes Tous des idiots sauf moi (éd. Delcourt), ainsi que la biographie de la militante noire américaine Margaret Sanger, femme rebelle (éd. Nada).
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Noah Van Sciver, figure de plus en plus reconnue de la BD indé US est surtout connu en France pour les biographies fictionnelles Fante Bukowski (L'Employé du moi) et Johnny Applessed (Revival). Dans 133, rue de l'arbre mort (One Dirty Tree), il s'attaque ici à sa jeunesse.
Dernier enfant d'une grande fratrie désargentée, mormone et un peu dingue, Noah vit dans une grande maison en ruine dans une petite ville du New Jersey. Son quotidien consiste à esquiver les vacheries de ses frères et soeurs, l'alcoolisme de son père, les colères de sa mère et... dessiner.
Le récit, plein d'humour et d'autodérision, témoigne d'ue enfance qui pourrait certes être qualifiée de difficile, mais qui a aussi - et c'est là l'important - forgé un homme sincère et attentif, capable de trouver de la joie dans le plus simple quotidien. -
Âgé de tout juste 25 ans, Moa sort d'une profonde dépression affective lorsqu'elle décide de draguer une célébrité sur Tinder. Moa se dit que l'homme, âgé de 53 ans, lui apportera certainement plus que les 120 euros qu'elle dépense jusque-là dans des séances de psychothérapie. De fait, Moa trouve soutien et réconfort. Mais, à mesure que la relation s'intensifie, la jeune femme découvre une personnalité bizarre et déséquilibrée et, bientôt, les choses vont s'envenimer.
Dessiné dans un style visuel unique, entre les peintures de De Chirico et la culture undergound des années 1980, Moa Romanova réinvente, avec Toujours tout foutre en l'air, le roman graphique autobiographique. À la fois drôle et profond, Toujours tout foutre en l'air révèle une nouvelle facette de la jeunesse contemporaine, entre dépendance affective et volonté indestructible. Moa Romanova est née en 1992 et publie dans de nombreux journaux. En Suède, c'est déjà une star.
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L'Américain John Chapman, alias Johnny Appleseed, est un pionnier de l'agriculture biologique contemporaine. Il s'est fait connaître en semant des graines de pommiers du Wisconsin à l'Indiana. Plus tard, celle-ci donneront naissance à l'industrie du cidre brut. Johnny Appleseed planta également les germes de la non-violence et du végétarisme, prônant la paix entre les Amérindiens et les colons et véhiculant la philosophie humaniste du théologien suédois Emanuel Swedenborg.
Sa vie, extraordinaire, est ici adaptée en bande dessinée.
Paul Buhle est maître de conférences à la Brown University. Il est l'auteur et l'éditeur de plus de 35 livres consacrés au radicalisme et à la culture populaire en Amérique du Nord. Né en 1984, Noah Van Sciver est une figure montante de la bande dessinée indépendante américaine. Il est l'auteur d'une série de trois volumes très remarquée : Fante Bukowski (éd. Employé du Moi).
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Pendant de nombreuses années, David Heatley s'est présenté ainsi, en levant le bras : «?Je m'appelle David, je suis dépendant.?» En effet, c'est de cette façon que les dépendants du monde entier commencent leurs «?partages?» au sein de réunions de groupe. La première association de ce type est les Alcooliques anonymes, créés aux États-Unis en 1935. Depuis, ces programmes ont été adaptés à de nombreuses addictions. Fils d'une membre des Alcooliques anonymes, David Heatley en a fréquenté plusieurs, au point d'en être devenu accro - un comble ! Voici son histoire, chapitrée en douze séquences, écrite à la première personne. Enthousiasmes, faux espoirs, honnêteté, désillusions, rétablissements et rechutes... David Heatley n'épargne rien au lecteur, non sans un sens de l'autodérision désarmant.
Des voix singulières dans la bande dessinée américaine alternative, il n'y en a pas tant que cela. Entre esthétique minimaliste et art brut, David Heatley est de celles-là. Son dessin, faussement naïf, vous va droit au coeur. Et il en va de même pour les sujets dont il est capable de s'emparer. Il s'agit essentiellement de sa propre existence. Dans la courte histoire des éditions Revival, l'addiction et l'usage de drogues occupent également une place à part. -
Hate de Peter Bagge consiste en une exploration drolatique de la génération grunge des années 1990. Hate raconte la vie d'un adulescent appelé Buddy Bradley, l'alter ego autofictionnel de Peter Bagge. Buddy est un gros feignant dont le sentiment dominant se résume au titre du comics : Hate. Haine de la société, des parents, du travail, de toute forme d'autorité arbitraire. Mais une haine gentille, sinon pathétique, ressort principal de l'humour ravageur qui est le véritable moteur de la saga. Loser, starlette d'un jour, musicien raté ou banlieusard minable, tous ceux qui gravitent autour de Buddy le lui rendent bien. Pourtant, de retour dans son New Jersey natal, Buddy finira par se ranger un peu. L'histoire d'une génération? Peter Bagge est un rejeton de la génération X. À partir de 1981, il publie dans Weirdo, créé par Robert Crumb. Plus tard, il signe des scénarios pour Marvel ou DC, tout en poursuivant sa carrière alternative. Il publie notamment des chroniques libertariennes Tous des idiots sauf moi (éd. Delcourt), ainsi que la biographie de la militante noire américaine Margaret Sanger, femme rebelle (éd. Nada).