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Rue De L'Echiquier
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Permacomix : vivre en permaculture, mode d'emploi
Guizou, Cécile Barnéoud
- Rue De L'Echiquier
- Bd
- 8 Octobre 2020
- 9782374252506
Une vie permaculturelle au quotidien, ça ressemblerait à quoi ?
Dans les pas d'un jeune couple en quête d'une nouvelle existence, voici le premier mode d'emploi de la permaculture en bande dessinée.
Principes, objectifs, bonnes pratiques, résultats : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la permaculture ! -
Au début des années 2000, la crise financière et économique marque profondément la société coréenne. Dans ce contexte douloureux, un militant syndical à la fois idéaliste et pragmatique, le charismatique Gu Go-shin, mène des combats difficiles mais nécessaires au sein d'une petite agence-conseil de défense des travailleurs. Son chemin croise celui d'un jeune cadre d'une grande rectitude morale, Lee Su-in, ancien militaire révolté par les pratiques de son employeur, un grand groupe français implanté en Corée.
Ensemble, ils se battent pour la création d'une section syndicale dans l'entreprise. Et leur face-à-face avec la direction française tourne bientôt au conflit ouvert... Passionnant récit des luttes sociales au quotidien, Intraitable revisite, par le biais de la fiction, l'histoire de l'implantation - finalement ratée - de Carrefour en Corée. Une histoire universelle, qui met en relief les dérives récurrentes des multinationales.
Dans un style dynamique et élégant, Choi Kyu-sok relate comment les sociétés, malgré leurs contradictions internes, peuvent trouver l'énergie de leur résister.
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Celle qui nous colle aux bottes
Marine de Francqueville
- Rue De L'Echiquier
- Bd
- 22 Avril 2021
- 9782374252742
- J'aimerais bien que tu me racontes ton histoire, pourquoi t'es devenu agriculture et tout ça... !
- Oh là là... mais c'est l'agriculture ton sujet, pas moi !
- Oui... enfin, c'est un peu les deux !
En fin de cursus aux Arts Déco, la jeune narratrice de cette histoire noue avec son père, agriculteur, un dialogue inédit autour de la terre et de l'environnement, au prétexte d'en faire son mémoire de fin d'études. Leur échange, souvent heurté mais toujours affectueux, trahit vite tout ce qui sépare et peut-être oppose les générations.
Lui, fort de son expérience personnelle, se sent tenu de défendre l'agriculture conventionnelle, même s'il en connait les défauts : il faut bien faire manger la planète... Elle, pétrie de culture alternative et nourrie des références de l'écologie politique, s'accroche à ses convictions.
Et si leurs positions respectives provenaient en partie d'idées reçues ? Et si l'urgence était surtout d'apprendre l'un de l'autre ?
Marine de Francqueville retrace avec chaleur, humour et empathie ce choc des valeurs et des sensibilités, et brosse en filigrane le tableau d'une relation père-fille intense et pudique. À travers leur touchante histoire commune, manifestement autobiographique, c'est un débat d'une brûlante actualité qui s'incarne, autour des enjeux cruciaux de l'agriculture de demain. -
Nourri de lectures sur les risques écologiques et l'urgence d'une descente énergétique radicale, Cédric, artiste peintre quadragénaire parisien, est traversé par de profondes angoisses existentielles.
Cette sensibilité particulière le met mystérieusement en contact avec l'esprit de Henry David Thoreau (1817-1862), figure fondatrice de la philosophie décroissante. Celui-ci apparaît régulièrement à Cédric, tel un Jiminy Cricket d'aujourd'hui, empruntant au fil de leurs rencontres diverses formes animales et végétales plus ou moins abouties - une sorte d'incarnation animiste de leur empathie commune pour la nature.
Ils poursuivent ainsi une conversation philosophique intermittente qui leur permet de constater qu'à deux siècles d'écart, les problématiques issues de l'exacerbation du capitalisme et du consumérisme demeurent inchangées.
Malgré les avancées scientifiques et technologiques, les humains persistent à succomber aux mêmes folies plutôt que de rechercher les plaisirs simples.
Temporairement séduit par les thèses des collapsologues puis des survivalistes, Cédric finit par trouver un terrain à la campagne, près d'un lac, pour y construire une maison hobbit autosuffisante.
Très librement inspirée de Walden, ou la vie dans les bois , le chef-d'oeuvre de Henry David Thoreau, cette bande dessinée retrace la prise de conscience écologique d'un homme d'aujourd'hui et pose la question universelle du changement de vie : face aux impasses de notre modèle social, comment mener une existence qui a du sens ?
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Comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien)
Cédric Taling
- Rue De L'Echiquier
- Bd
- 18 Juin 2020
- 9782374252254
Acteur quadra de la région parisienne, Richard entretient une relation filiale avec sa filleule Camille, 13 ans. Quand il découvre, lors d'un barbecue, qu'elle a décidé de devenir végétarienne, cela déclenche chez lui une profonde remise en question. En tant qu'adulte, il est ébranlé par les choix radicaux et cohérents de l'adolescente, d'autant plus que Camille est très au fait des enjeux climatiques liés à nos pratiques alimentaires et au sujet de la maltraitance des animaux.
Au fil des pages, Richard va peu à peu s'intéresser et s'éveiller à l'antispécisme, au végétarisme et au vivant en général. En discutant avec Camille, son véritable guide, il sent poindre en lui le désir de devenir végétarien à son tour. Mais parviendra-t-il à changer son mode de vie et à se défaire de ses automatismes ? Auteur de Thoreau et moi (Rue de l'échiquier, 2019), adaptation en bande dessinée de la pensée du philosophe Henry David Thoreau, Cédric Taling explore ici la question de l'alimentation, avec l'originalité et l'humour qui lui sont propres.
Dans Comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien), il fait la chronique des grandes étapes du passage à une alimentation végétarienne, en décrivant les relations passionnantes qu'ont d'autres cultures non européennes au monde animal et en rendant accessibles les toutes dernières découvertes scientifiques sur le règne végétal. Cette bande dessinée montre également comment l'alimentation, et plus généralement les enjeux écologiques, peuvent être le terrain de confrontations entre deux générations qui ne partagent pas la même vision du monde.
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Adapté d'une nouvelle, inédite en français, de l'écrivain coréen Choi Yong-tak, Mémoires d'un frêne dépeint un moment dramatique et violent de l'histoire contemporaine de la Corée, connu comme « le massacre de la ligue Bodo ». Au cours de l'été 1950, tout au début de la guerre de Corée, les autorités organisent la liquidation physique de dizaines de milliers de civils, opposants politiques déclarés ou simples sympathisants, par crainte de la contagion communiste.
Ce massacre de masse, mis en oeuvre par l'armée et la police coréennes, a fait entre 100 000 et 200 000 morts, y compris des femmes et des enfants. Par la suite, il a été délibérément occulté par l'histoire officielle de la Corée du Sud. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que des charniers ont été retrouvés et que certains exécutants de la tuerie ont été amenés à témoigner.
Auteur virtuose et engagé, Park Kun-woong poursuit ici un travail de longue haleine visant à exorciser les errements des gouvernements coréens depuis l'indépendance de 1945. Dans ce récit, dont le narrateur est un arbre peuplant l'une des vallées où se sont déroulés les massacres, il mobilise des moyens graphiques exceptionnels, à travers un ensemble d'images d'une beauté sombre et saisissante.
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Si le projet de ce livre est, au sens littéral, démesuré, son propos est d'une limpidité imparable : retracer sous forme de bande dessinée l'histoire de l'univers, depuis l'étincelle primordiale jusqu'à l'apparition de la vie sur Terre. À l'appui de sa magnifique narration visuelle, Hyacinthus convoque au fil des pages des citations philosophiques, dramaturgiques et mythologiques issues de la littérature antique classique.
Du « big-bang » aux premiers animaux terrestres, en passant par les péripéties de la formation de notre planète, il donne à lire des extraits bilingues de Sophocle, Virgile, Lucrèce, Euripide, Ovide, Aristophane, Hésiode, Philon d'Alexandrie, etc. Les images et les mots s'enrichissent mutuellement, aucun(e) n'illustre l'autre. Le décalage perceptible entre deux temporalités - la vulgarisation contemporaine face à la sagesse des Anciens - est en lui-même générateur de poésie.
En confrontant ce que l'état actuel de la connaissance scientifique nous dit de nos origines avec une vision cosmogonique venue du fond des âges, Les Cosmogoniales - Un chant de Silène mène à bien une « prise de parole antique » aussi spectaculaire que salutaire.
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Ce manga raconte avec sincérité comment la narratrice et sa mère se retrouvent confrontées à la maladie et quelles sont les conséquences de cette annonce sur leur relation déjà compliquée.
Tout commence lorsque la mère, qui a toujours mené sa vie avec volontarisme et fermeté, découvre qu'elle est atteinte d'un cancer au pancréas et qu'il ne lui reste plus qu'un an à vivre.
Au fil de courts chapitres, qui alternent anecdotes et moments émotionnellement plus intenses, le lecteur se retrouve plongé dans le quotidien de la maladie : les examens médicaux, le milieu hospitalier, les moments d'espoir et de grand désarroi.
Mais de quelle manière affronter cette épreuve qui risque bien d'être la dernière ? La réalité pratique de la mort s'impose alors brutalement à travers la succession des démarches administratives qu'il faut mener à bien :
La vente de la maison familiale, le choix de la tombe, etc.
À travers ce récit, Yukari Takinami évoque le profond chamboulement que représente la perte annoncée d'un proche, sans jamais sombrer dans le pathos. Alors que les derniers moments se profilent, le lecteur assiste aux tentatives de la mère et de la fille pour renouer des liens, entre orgueil blessé et peur des regrets. Après des années marquées par une relation compliquée, vont-elles parvenir à surmonter leurs conflits et à se dire les choses « pour de vrai » avant qu'il ne soit trop tard ?