Filtrer
Support
Éditeurs
L'Oeuf
-
Pepik est un jeune garçon rêveur. Bègue et peu sûr de lui, Souvent victime des railleries des autres enfants, il aime à se réfugier dans ses fantasmes et dans les contes fantastiques. Mais un jour, une mystérieuse nouvelle élève arrive dans sa classe... La grande aventure de Pépik est un conte initiatique. Il nous raconte comment l'enfance réussit à surmonter ses peurs grâce à l'imaginaire. L'Auteur Pavel ?ech reconnu en République tchèque comme un grand conteur et dessinateur révèle tous ses talents dans ce conte initiatique foisonnant qui ravira petits et grands.
-
Géraldine et le monde merveilleux et laborieux du livre !
Mara Kabar
- L'Oeuf
- 17 Novembre 2023
- 9782913308718
Sortons des fantasmes de la création et de l'édition et découvrons le parcours assez commun et laborieux de Géraldine dans la publication de son premier livre. Mara Kabar dépeind avec humour et sincérité ce qu'elle a compris du monde complexe du livre. Géraldine dessine depuis toujours, elle fait des fanzines, participe à des salons avec ses collègues... Mais pour ce projet-là, c'est décidé, elle sera publiée par une maison d'édition BD et rémunérée! Comment contacter et travailler avec des maisons d'édition, comment fonctionnent-elles? C'est quoi des fonds perdus? Pourquoi Géraldine s'est-elle lancée là-dedans? Les librairies s'en mettent-elles plein les fouilles? Une graphiste ça sert à quoi? Nous suivons le parcours de Géraldine et de son bouquin dans ce merveilleux monde du livre, à la rencontre des différentes étapes et des différents acteurs et actrices de ce domaine. Ce livre n'est pas un manuel, c'est la rencontre de Géraldine avec ce monde.
-
Mon camarade Che Guevara : Itinéraire dÂ'un héros oublié du Rwanda à Cuba
Jeroen Janssen, Hilde Baele
- L'Oeuf
- 17 Novembre 2023
- 9782913308701
C'est en 2008 que la journaliste Hilde Baele rencontre au Rwanda, un jardinier du nom de Mzee Jerôme Sebasoni. Il lui raconte un passé haut en couleur tellement incroyable que la curiosité de la journaliste en est piquée: Jerôme se présente comme ex-rebelle Inyenzi, devenu le guide de Che Guevara lors de son séjour en Afrique. Pendant 12 ans Hilde va tirer le fil de cette découverte et entamer une enquête approfondie avec son compère Jeroen Janssen, à la fois dessinateur et véritable acteur de cette quête. Une quête qui les mènera du Congo au Burundi, en passant par le Rwanda pour aller jusqu'à Cuba. Si Mzee Jerôme décède brusquement au cours de l'aventure, les auteurs restent chargés d'une mission, puisqu'avant sa disparition il leur disait: «Tu peux vérifier. C'est la vérité. Et je compte sur toi pour en faire un livre. Je ne veux pas mourir sans avoir laissé mon témoignage. Je ne veux pas être oublié. Je n'ai pas vécu pour rien.»
-
Ampère ; divagations d'un trentenaire sans enfants
Vincent Normand
- L'Oeuf
- 8 Novembre 2019
- 9782913308596
-
Sous la forme d'un récit intime, L'effet mère explore la question du de´sir d'enfant dans ses multiples dimensions, partant de l'expérience sensible d'une quarantenaire qui déroule sa vie depuis la petite lle qu'elle a éte vers la femme qu'elle est aujourd'hui.
Entre moments vécus et voyages dans l'insconcient familial et collectif, le dessin et les compositions épurées du livre proposent à chacun.e de revisiter sa propre trajectoire.
-
Amazona est un roman graphique fictionnel basé sur la réalité des indiens amazoniens privés de leurs terres par la spéculation de grosses firmes sans foi ni loi ayant pratiqué des pogroms sur des tribus millénaires qu'on retrouve parquées dans des bidonvilles. André, héritière de l'une de ces tribus a vu chassé son peuple, liquider son mari puis mourir sa petite fille des suites d'une vie malsaine. Inspirée par l'esprit du jaguar, divinité tutélaire de son peuple, elle décide de revenir sur sa terre sacrée pour lui donner sépulture, mais aussi avec le projet secret de prélever des preuves du pogrom subit par son village.
-
Selon la légende, la mandragore est une plante qui pousse au pied des gibets, née de la terre fécondée par la dernière semence du pendu. Dans une ville des bords du Rhin, à l'aube du XXe siècle, le professeur Jacob Ten Brinken crée une mandragore humaine. Il pratique sur une prostituée une insémination artificielle avec la semence d'un condamné à mort prise au moment où celui-ci vient d'être guillotiné.
Ainsi naît une petite fille qui va, en grandissant, révéler d'étranges pouvoirs et entrainer ceux qui l'entourent.
-
C'est l'histoire d'un monde emprisonné par la glace. Un monde silencieux et glacial.
Une apocalypse calme et lente où l'homme solitaire se voit aller à sa perte et voit ses congénères continuer à détruire. Pris dans une mécanique absurde symbolisée par des machines destructrices qu'il essaye d'enrayer sans succès, cet ancien pêcheur privé de bateau voit sa vie privée de sens, alors qu'il doit lutter pour sa survie dans cette nature hostile.
Un récit muet au ton grave maniant l'ironie et l'absurdité servi par le graphisme époustouflant d'André Ducci, révélation de la jeune génération d'illustrateurs brésiliens.
-
Roman graphique racontant la love story de Gus, un anti-héros attachant entrant à contretemps dans une vie d'adulte désenchantée.
Le portrait d'une jeunesse espagnole drôle, émouvante et truculente par Sebastià Cabot, révélation issu de la nouvelle génération des auteurs des îles Baléares.
-
Ours, Loup et Lynx partent en randonnée, coquille d'escargot sur le dos, dans un décor qui rappelle la Lozère ou les Cévennes. Tout se passe tranquillement entre myrtilles, cartes postales pour mémé et panne de Butagaz, jusqu'à ce qu'ils rencontrent Chien. Mais Chien est un vrai animal, lui, alors que nos trois compères sont des humains animalisés. Une manière sans doute pour l'auteur de nous rappeler que nous ne sommes que de snobs primates.
-
Après son conséquent Tipping Point aux éditions Sarbacane voici un an, Hamed Eshrat revient devant les lecteurs avec un petit récit muet. Son propos semble se résumer à « vivre dans un van » - rien de plus simple, jusqu'à ce que le protagoniste qui n'est autre que lui-même, s'enlise au bord de la mer - rien de plus banal. Mais ce dont nous parle Hamed Eshrat au fil de ses pages, c'est d'une sérénité précieuse, d'une disponibilité à soi-même à préserver des incidents quotidiens qui empêchent de jouir de l'instant présent.
Un petit livre qui donne une bouffée d'air, une respiration dans un monde où il faut toujours agir. Ici, c'est le non-agir qui donne la solution.
-
Un joyeux carnaval où se croisent allègrement des squelettes fêtards, des orchestres délirants et des bestiaires fabuleux autant que grotesques. Sept nouvelles qui nous baladent dans les mondes imaginaires du talentueux André Ducci, Sept variations de ses prouesses graphiques. Des histoires étranges et absurdes, au rythme dune fanfare endiablée.
-
Un polar à la sauce grandguignol servi par lhumour macabre et réjouissant de Sebastià CABOT.
Au rendez-vous : Poursuite infernale, gendarme en porte-jarretelle, gangsters et pâtée pour chat...
La nuit venue, des prostituées sont mystérieusement assassinées dans les ruelles sombres de Tangentopolis*.
Marius Riutort est un vieux misanthrope, auteur de romans policiers au tempérament colérique, qui vit isolé du monde dans un appartement miteux.
Une nuit, malencontreusement coincé dehors sans clés et en sous-vêtements, il rencontre Boldoni, un inspecteur de police maladroit et ingénu qui tente dappâter le tueur en se déguisant en prostituée... -
Caporal et commandant recueillis
Emmanuel Leglatin, Jérôme Leglatin
- L'Oeuf
- 15 Novembre 2009
- 9782913308312
-
Karolina est-elle une jeune polonaise qui a grandi en Allemagne ou bien une jeune allemande d'origine polonaise ? C'est cette question qui l'a conduite à passer un an à Cracovie.
Élevée à Cassel dans la culture polonaise et bercée par la profonde nostalgie de sa mère, elle vit une Pologne fantasmée qui nourrit son imaginaire.
Le récit de son voyage, mêlé des souvenirs de jeunesse de sa mère, tisse l'histoire de la quête d'identité d'une jeune fille profondément européenne.
Karolina Chyzewska traduit, avec légèreté et humour, l'état d'esprit fougueux d'une jeune fille quittant le cocon familiale et découvrant la vie, ses moments d'extase et ses galères...
C'est aussi un hommage à sa mère et au combat que celle-ci dut mener pour se libérer et permettre plus tard à sa fille de vivre une grande liberté.
Tu Reviendras est son premier livre et est sorti simultanément en Allemagne (Fast wie zu Hause aux éditions Centrala).
-
Ce roman graphique est une dystopie qui raconte le voyage initiatique de Jolita dans un monde cauchemardesque, qui ressemble à bien des égards, au nôtre. Proche dun Art Brut qui interroge sur le rapport de lArt et de la folie, Jolita nous fait voyager sur la frontière incertaine qui sépare le réel de linconscient et nous donne à voir la violence dune société qui refuse à lindividu sa part de rêve et dinsouciance.
-
-
Dans un grand éclat de rire ravageur, L.L. de Mars a décliné ses dessins-décès suite au suicide de son ami Michel Vachey. Une volonté effrénée de connaître le trépas, volontaire ou non, mène la sarabande des morts violentes. Au fil des pages, la fin dernière se fait magistrale, dérisoire, absurde, sophistiquée, quand elle ne se contente pas d'une évidente banalité, revendiquée comme définitive liberté individuelle dans la pire des situations totalitaires, sardonique à moins d'être louée, ou échoue lamentablement par un revirement grinçant du sort. Le funeste destin n'épargne aucun stade de la vie humaine, y compris le ventre de la mère, pas même le règne animal qui fait preuve d'une ingéniosité qui n'a d'égal que sa détermination. L'humour est évidemment d'un noir profond. Mais il laisse aussi entendre que la mort n'est pas nécessairement désespérante. Au contraire, elle peut se faire créative, comme un ultime pied de nez au fatalisme convenu. Le titre prend alors tout son sens : La Gaya Scienza n'est autre que le titre originel, en italien, du Gai Savoir de Nietzsche. L'ouvrage est malheuresement publié à titre posthume. L.L. de Mars a vécu son oeuvre pleinement, jusqu'à expirer à l'âge de 20 ans après l'achèvement du dernier dessin en 1988. Préface de Joachim Clémence.
-
" Dans cette bande dessinée, deux récits se croisent, où se mêlent faits réels et fantastique.
Le point de rencontre entre les deux histoires se situe autour du tableau du peintre breton Yan'Dargent: «Les lavandières de la nuit», présenté au salon de 1861.
La première partie du récit, cinquante-deux pages de Nina Luec, puise dans les superstitions et la culture populaire du Finistère Nord au XIXe siècle. Yan'Dargent et François Luzel, deux jeunes garçons de Saint-Servais, bravent les terreurs de la nuit pour partir à la recherche de mystérieuses lavandières dont ils ont entendu parler lors d'une veillée. La narration, focalisée sur l'enfance de Yan'Dargent, souligne l'impact que ses visions surnaturelles ont eu dans sa jeunesse sur ses oeuvres, à la croisée du romantisme noir et du folklore breton.
Mandragore, dans la seconde partie, réalise une enquête d'une dizaine de pages autour de la mort du peintre. Cette approche anthropologique nous narre le rite de décollation, pratiqué à sa demande sur le corps de Yan'Dargent post-mortem. Le scandale qui en découlera éclaboussera injustement la réputation du peintre, boudé par ses contemporains."
-
Récit poétique atypique où la mer a un rôle central. Le style pourrait rappeler la littérature de Le Clézio par son rythme suspendu et son sens de la contemplation et aussi certains fims d'Andreï Tarkovski par l'intensité du sentiment de solitude que sécrètent les différents personnages qui entrent en scène (accentué par des scènes muettes).
Noter que l'histoire se déroule à Wissant dans le Pas-de-calais, c'est donc ancré géographiquement, même s'il s'agit d'un Wissant fantasmé. L'expérimentation narrative jouant sur la désolidarisation du texte et des pages de bande dessinée accentue la sensation de silence, d'introspection et la puissance des regards par lesquels les protagonistes communiquent.
Beaucoup de sensibilité sans l'ombre de mièvrerie.
-
-
-
-
C'est dans Caresses Déraillées, le premier album du jeune auteur Baltazar Montanaro (éditions de L'oeuf, 2008) que l'on a pu découvrir le personnage du Dr Charles, médecin fantasque et émotif, traversé par des « crises poétiques ». L'auteur parle de « poésies dessinées » pour la forme originale de son écriture où mots et images se mêlent intimement, et où il poursuit ses expérimentations dans sa recherche d'écriture poético-graphique. Avec ce nouvel ouvrage, Baltazar Montanaro continue sa quête dans cette forme très personnelle, tout en se donnant de nouvelles contraintes, comme celle de se libérer de la case, de construire et déconstruire la composition de la page, de jouer avec l'abstraction, de jouer la répétition en se renouvelant. Mes ombres crient se présente comme une suite de poèmes graphiques, avec pour déclamateur le Dr Charles. Où l'on retrouve le trait très libre au pinceau qui caractérise l'auteur et son sens de l'improvisation. L'ouvrage laisse s'épanouir le style d'un jeune créateur en devenir qui a choisi l'expérimentation, nous réservant encore bien des surprises.