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Le Tripode
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Un roman graphique exceptionnel sur un homme survivant à la violence, un condensé d'émotions et de pudeur.
En 2014, dans le cadre de l'exposition Conflict, Time, Photography à la Tate Modern de Londres, le photographe Jim Goldberg propose une carte blanche à Kamel Khélif, qui décide alors de transmettre l'histoire de N'Diho Monozande. En 2008, cet homme avait vu au Congo son épouse et leurs huit enfants assassinés par un groupe armé. Lui-même fut laissé pour mort après avoir reçu un coup de machette. Les peintures et le texte que l'artiste lui a dédiés n'avaient jamais été publiés depuis.
L'oeuvre de Kamel Khélif demeure largement méconnue en France, sans doute à cause de sa singularité'. Elle est à l'image de
Monozande, à la fois artistique, littéraire et mémorielle, toute entière vouée à l'observation du monde, à l'empathie.
D'Homicide (avec Amine Medjdoub, Z'éditions, 1996) au
Temps des crocodiles (avec Mathieu Belezi, Le Tripode, 2024), elle invoque comme aucune autre notre rapport à nous-même, à l'autre, à l'exil, au déracinement. -
L'oeuvre majeure d'un peintre hors normes qui narre, en 152 planches, l'errance d'un artiste après une rupture amoureuse, entre Paris, Marseille et Alger.
Composé de 152 planches au format A3, Dans le coeur des autres narre la quête d'un artiste après une rupture amoureuse. Confronté au double exil de son chagrin et de son déracinement, l'homme erre entre les trois villes qui ont accueilli son histoire d'amour (Paris), le flux de sa vie (Marseille) et sa naissance (Alger).
Kamel Khélif aura mis près de trois années à peindre et écrire cette oeuvre majeure où, à l'instar d'autres livres antérieurs, il met en scène un personnage qui se devine comme son avatar littéraire. -
L'ovni de l'année ? Inspiré par le film thaïlandais
Last life in the universe et l'univers onirique des premiers mangas,
Le Dernier lézard est un conte graphique sur la solitude. Ce premier livre de Laurianne Lefranc est une découverte radicale.
Un enfant se réveille un matin absolument seul. Les lieux et les gens qu'il a connus ont disparu, sans laisser de traces. Commence alors un périple et un questionnement dans un monde silencieux, peuplé de maisons et de paysages abandonnés, de souvenirs et de visions oniriques.
Le Dernier lézard est un conte graphique sur la solitude. Il s'inspire d'un film du réalisateur thaïlandais Pen-ek Ratanaruang dont le titre -
Last life in the universe - reprend celui d'un livre que découvre le personnage principal de l'histoire et qui raconte le destin tragique d'un lézard :
Le lézard se réveilla et se rendit compte qu'il était le dernier lézard en vie. Sa famille et tout le monde avaient disparu. Ceux qu'il n'aimait pas, ceux qui l'embêtaient à l'école, étaient eux aussi partis. Le lézard était tout seul. Sa famille et les autres lui manquaient. Même ses ennemis. " Mieux vaut être avec ses ennemis qu'être tout seul", se disait-il. Tout en regardant le soleil, il songeait : " À quoi bon vivre si je n'ai personne à qui parler ? " Mais même cette pensée n'a plus d'importance, lorsque l'on est le dernier lézard en vie.
Le livre de Laurianne Lefranc part de cette matière fictive pour inventer une oeuvre hors-normes qui, en une centaine de pages, invite au rêve et partage la mélancolie d'une enfance perdue. -
L'album de la plénitude d'un auteur de BD hors normes, à la croisée improbable de Charles Burns, Bruegel et Martin Handford.
Nous voilà embarqués dans les aventures d'un colosse pas banal et d'un petit plus que malin, tous deux fiers brigands ayant un don pour se mettre dans le pétrin comme pour s'en sortir. Le sbire d'un sultan tyrannique et monstrueux est à leurs trousses, mais rien ne se passe comme il voudrait : les deux lascars résistent, une sorcière-démon sanguinaire reste à l'affut et une prostituée, malencontreusement impliquée dans cette affaire, se révèle prête à en découdre... Et tout cela se passe, évidemment, sous le regard d'un sage sans visage, d'un lapin pas net et d'une pleine lune obsédante, pesante, qui couve toute créature et réveille chez certains les instincts bestiaux...
Pleine lune est une BD atypique et ludique, muette et en noir et blanc, qui donne toute sa place au dessin. On y entre avec une facilité déconcertante. Mêlant aventure, horreur, fantastique, comédie et tragédie, entre rêve et cauchemar, c'est un conte qui déploie un univers fourmillant et vertigineux de détails, dans lequel chaque planche est un monde. Alliant l'humour à un trait obsessionnel, à la fois naïf et d'une grande finesse, l'univers de Stanislas Moussé pourrait se décrire comme la rencontre entre Charles Burns, J.R.R. Tolkien, Pieter Bruegel et Où est Charlie ? Avec ce nouvel album pop, et après la trilogie de Longue vie, Stanislas Moussé atteint une apogée. Il pousse encore plus loin l'exploration de son imaginaire et affirme plus que jamais sa place singulière dans la BD contemporaine française. -
Édition spéciale ! Une couverture colorisée pour la première BD de Stanislas Moussé, quelque part entre Où est Charlie ? et Game of Thrones.
Il était une fois un monde pacifique, où les hommes vivaient en harmonie avec la nature et les bêtes. Un beau jour, une armada d'êtres mi-hommes mi-bêtes débarque, pillant tout sur son passage. Un berger, dont la famille a été massacrée, réclame vengeance. C'est pour lui le début d'un long périple où l'attendent des ennemis toujours plus monstrueux et des périls toujours plus effroyables...
Dans Longue vie se déploie un style foisonnant qui peut se rapprocher de celui de Sophie Guerrive ou de Christophe Hittinger.
Longue vie : oeuvre atypique, composée de dessins réalisés au rotring. Singulière, précise, chaotique, chaque page est une géographie où voyage le regard du lecteur.
Longue vie est le socle fondateur d'une trilogie, une saga épique proche des univers de G.R.R. Martin et J.R.R. Tolkien -
Comme dans un rêve labyrinthique,
Théâtres déploie un univers incertain à la beauté troublante. Troisième opus de Serge Kliaving, c'est la confirmation d'une oeuvre décidément hors-normes.
Ces livres où l'on pénètre comme dans un labyrinthe, une forêt, une maison hantée, sont les récits codés d'une vie. Celle de l'auteur, qui veut marquer ainsi son passage dans le monde.
L'assassin qui signe son crime ne crie pas autre chose: "J'EXISTE ! "
Une fois écarté le voile de la réalité, on découvre l'intérieur caverneux d'un homme, où résonne l'écho des évènements extérieurs.
On peut être désorienté.
Pour ne pas errer, il suffit de trouver le fil d'Ariane, un sentier caché, ou d'appeler S.O.S. Fantômes.
Théâtres est un roman graphique muet, un enchaînement de courtes histoires intriquées, qui nous entraîne dans un voyage déroutant, une errance au gré de dessins en noir et blanc aussi puissants qu'étranges. C'est un conteur, avatar de l'auteur, qui ouvre et ferme l'histoire. Entre un don quichotte qui rencontre une fin lamentable et tragique, des hommes et femmes qui sacrifient leurs yeux ou encore une sorcière qui réveille les morts, le créateur donne vie à ses marionnettes pour leur faire jouer sa singulière pièce, entre rêve et cauchemar. Dans un clin d'oeil aux romans gothiques et en écho aux ambiances des oeuvres de Thomas Ott ou Samuel Beckett, c'est un univers onirique et incertain qui se déploie et révèle une beauté terrible et envoûtante.
Serge Kliaving construit, depuis son
Hôtel Atlantide (2019), une oeuvre à nulle autre pareille. Né lors du confinement, à raison d'un dessin par jour,
Théâtres est certainement l'album le plus abouti, le plus ambitieux et le plus intime de l'auteur. Inspiré par l'esprit de Topor, les dessins et l'humour noir d'Edward Gorey, Serge Kliaving poursuit un cheminement sur ses propres sentiers, le déploiement d'une oeuvre décidément hors-normes. -
Le meilleur d'Edward Gorey en un seul livre ! Six albums majeurs du maître de Tim Burton, dont le cultissime Les Enfants fichus.
Edward Gorey (1925-2000) fut sans doute l'écrivain-dessinateur le plus original du siècle dernier. Du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1990, sous son nom ou sous des pseudonymes transparents (Ogdred Weary, Eduard Blutig, D. Awdrey-Gore, Edward Pig, Madame Groeda Weyrd...), il a conçu une centaine de recueils inhabituels mêlant textes et images. De The Unstrung Harp (1953) à The Headless Bust (1999), ces oeuvres se composent d'une myriade d'histoires aux titres étranges, aux dessins minutieux, aux phrases elliptiques, où se mêlent les ingrédients les plus improbables : la somptuosité du gothique et la rigueur de l'absurde, le mystère des romans policiers et la poésie des haikus, l'élégance des intérieurs victoriens et la simplicité du clair-obscur, l'esprit du surréalisme et le goût du fantastique, les destins tragiques et les vies légères, les chiens philosophes et les urnes métaphysiques, les chats cabots et les danseuses de ballets mélancoliques, les abécédaires et les secrets, les monstres sympathiques et les enfants perdus...
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Un mal étrange et profond ronge le château familial et s'attaque aux héritiers de la dynastie du roi. Alors que le royaume est en danger, c'est une femme, une mère, une magicienne, qui va entamer un combat avec les forces obscures pour la survie de son enfant et de sa lignée.
Mater continue la saga épique initiée avec Longue vie et poursuivie avec Le Fils du roi. On retrouve dans cet opus le goût de Stanislas Moussé pour des univers proches d'un J.R.R. Tolkien. Mais avec l'humour et les références pop culture en plus (on pense notamment à Zelda ou World of Warcraft).
Alors toujours pas de mots ? Non. Toujours pas. Avec un style néo-ligne claire, des planches grouillantes de détails et un imaginaire épique étonnant, Mater confirme le talent de Stanislas Moussé, qui utilise l'humour et un trait naïf pour mieux décaler les codes du genre de l'heroic fantasy. Toujours armé de son Rotring 0.2, Stanislas Moussé tisse, de livre en livre, son improbable tapisserie de Bayeux.
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Longue vie racontait la vie d'un homme qui, de modeste berger, devient un roi puissant. Cette véritable « saga », au sens littéral, s'achevait sur la mort du roi et l'héritage qu'il laissait à sa descendance, après une vie de péripéties et de batailles.
Stanislas Moussé décide, dans ce deuxième opus, de nous raconter l'histoire de cette descendance, du fils du roi. Avec lui, c'est tout à la fois un nouvel héros qui se révèle, un nouveau destin qui se joue et le trait, le style, de Stanislas Moussé qui s'affirme, se renforce, frappe l'oeil.
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Depuis des années, Germain Huby écoute ce qui se passe autour de lui et note pensées et bouts de dialogues captés au hasard des rencontres. À travers des situations concrètes, qu'il condense à chaque fois en une seule image (une réunion de travail, la promenade d'un chien, l'intimité d'un couple, un dialogue père-fille), c'est à l'absurdité de nos existences qu'il nous confronte. De moments cocasses en conversations surréalistes, de scènes de vie banales en intimités dévoilées, c'est un peu notre vie à tous qu'il nous offre en sourire.
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Le livre commence par l'apparition d'une créature mystérieuse et taciturne, portant une écharpe et des baskets, à la porte d'un manoir. Les habitants de ce lieu, aristocrates tout droit sortis de l'époque edwardienne, voient cet être à l'allure vague de pingouin s'installer chez eux et ne plus en partir. Ils essaient tant bien que mal de cohabiter avec lui et de faire avec son humeur insaisissable, tour à tour abattue et espiègle. Hélas, dix-sept ans plus tard, l'invité ne montre toujours aucune intention de repartir.
L'Invité douteux s'inscrit dans les traditions du surréalisme et de la littérature du non-sens. Il s'agit d'un des livres les plus célèbres et anciens d'Edward Gorey (troisième opus de l'auteur, il fut publié en 1957 par l'éditeur Doubleday). Le chanteur Robert Wyatt en fit dans les années 1970 une adaptation musicale avec le compositeur Michael Mantler. Le lecteur y retrouvera le même sens de l'absurde que dans les ouvrages de cet auteur déjà édités au Tripode (Les Enfants Fichus, La Harpe Hagarde, Le Couple détestable, Total Zoo, etc.).
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Un livre-monde - à la croisée de la littérature, de la bande dessinée et des arts - qui rend hommage à la série Le Fugitif.
Fugitive est un livre à la croisée de la littérature, de la bande dessinée et des arts. Un livre à part, qui se construit au fil de dessins précis et muets, vivants - un livre-monde. Rendant hommage à la série Le Fugitif, Fugitive (titre originale en anglais de la série) est l'histoire d'une chasse à l'homme et d'une fuite sans fin au travers de paysages chargés de beauté et de silences. -
Le Testament d'Awdrey Gore est la synthèse hilarante de l'univers d'Edward Gorey et du Cluedo. Un assassinat est commis, et il faut bien trouver un coupable. Pour se faire, Edward Gorey va décortiquer tous les éléments du parfait meurtre entre amis : liste rigoureuse des suspects, inventaire saugrenu des armes du crime, plan, détaillé des lieux propices aux homicides, énumération délirante des manières de tuer, etc, etc. Si vous avez un jour commis le péché d'aimer Agatha Christie, vous ne pourrez que succomber à ce nouvel opus du génial Edward Gorey.
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Un milliardaire recrute pour une expédition mystérieuse une jeune géologue, un dessinateur, un écrivain et un guide. Nul ne sait leur destination. Sont-ils en quête d'un trésor ? De rivages ignorés ? Ou d'une aventure plus intérieure ? A l'origine de ce projet, il y a la découverte et l'admiration immédiate de François Schuiten pour Les Jardins statuaires, roman de l'écrivain Jacques Abeille. Fasciné par ce livre, troublé par les résonnances qu'il suscite avec son propre travail, François Schuiten a présenté à Jacques Abeille une série de dessins inédits. L'écrivain, à son tour émerveillé par la proximité entre ces dessins et son univers romanesque, a conçu le récit d'une expédition dans des contrées imaginaires, où une nouvelle civilisation se développe autour de statues anciennes et étranges...
Auteur avec Benoît Peeters du fameux cycle des Cités Obscures (éditions Casterman), François Schuiten a réalisé plusieurs scénographies, le gigantesque Pavillon des Utopies (A planet of visions) qui a accueilli cinq millions de visiteurs à l'Exposition Universelle d'Hanovre en l'an 2000, le Pavillon de la Belgique à l'Exposition de Aichi en 2005. Il a aussi scénographié un opéra de Rossini, La Cenerentola, et conçu la décoration des stations de métro Porte de Hal à Bruxelles et Arts et Métiers sur la ligne 11 du réseau parisien.
Par ses thèmes et ses principes narratifs, Les Mers perdues se rapproche du cycle des Cités Obscures qui a fait la renommée de François Schuiten. -
La vague déchaînée, ou l'imbroglio de la poupée noire
Edward Gorey
- Le Tripode
- 19 Novembre 2015
- 9782370550712
The Raging Tide, ou l'imbroglio de la poupée noire (1987) est un récit absolument suréaliste, absurde, goreyen. Trois personnages interlopes se retrouvent dans un monde peuplé de pouces plantés dans la terre : un chien hyper poilu (Skrump), une sorte de poupée de chiffons blancs sans visage (Naeelah) et un animal non identifié, entièrement noir et aux bras démesurés qui porte le nom de Figbash. A peine entrent-ils en interaction que les coups bas pleuvent entre eux. Pour ne rien arranger, un peu comme dans la mythique série Les Livres dont vous êtes le héros, Edward Gorey vous propose après chaque vignette de choisir vous-même la suite de la narration selon votre humeur....
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Au début des années soixante, un couple maléfique kidnappe et trucide des enfants dans la banlieue de Manchester. A partir de ce drame, il faudra dix ans à l'auteur pour rendre, en une vingtaine de planches et autant de phrases, l'histoire de ces deux monstres. Un chef-d'oeuvre où l'art devient un moyen de dépasser l'horreur.
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Imastu est le nom d'une petite bourgade située en Estonie, près de Tapa. Lorsque j'étais étudiant, je suis allé rejoindre une amie qui travaillait dans un orphelinat. Pendant un court séjour, j'ai vu certains enfants abandonnés par leurs parents à cause d'une lourde pathologie physique ou psychique, voire les deux. Cette expérience m'a beaucoup marqué. De retour en France, je me suis dit que l'orphelinat pouvait être un point de départ pour raconter une histoire.
La petite Ulrica incarne cette enfance perdue dans le roman graphique de Jérémie Horviller. Les raisons de sa présence à l'orphelinat font peu à peu surface, au fil d'un récit sombre dont les temporalités s'enchâssent. Le récit est peuplé de références, (De Van Gogh à Diane Arbus, d'Hokuzai à Otto Dix, en passant par Andersen) de figures et de lieux archétypaux. Nous pénétrons la dérive hallucinée et les tourments de l'orpheline au travers des paysages intérieurs qu'elle traverse, là où, dans une absence de couleur et de mot, les souvenirs finissent par affleurer... -
The Hapeless Child (1961) est la version très personnelle qu'Edward Gorey nous propose du célèbre roman pour la jeunesse Princesse Sara : aventures d'une petite écolière anglaise. Ce roman, écrit par Frances H. Burnett en 1888, conte les infortunes d'une jeune et riche héritière, Sara Crewe, qui se voit brutalement jetée dans la misère suite à la disparition tragique de son père. Après bien des déboires et avoir été réduite quasiment en esclave dans un pensionnat londonien, elle est finalement secourue par un gentleman qui lui permettra de retrouver sa fortune.
Il ne fallait pas s'attendre avec Edward Gorey à un tel happy end. Si le point de départ de son histoire est très proche du texte original, la chute en est bien différente et rappelle un autre sommet d'humour noir de l'auteur, Les Enfants Fichus...
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L'Aile Ouest a paru aux États-Unis en 1963, en même temps que Les Enfants Fichus. C'est un des premiers recueils d'Edward Gorey, et sans doute un de ses plus troublants : 30 planches muettes, dessinées dans le style inimitable de Gorey, nous font pénétrer dans l'intérieur d'une vaste demeure bourgeoise. Dans une atmosphère digne d'une partie de Cluedo, les plans se succèdent, offrant à chaque fois un point de vue partiel, chargé de mystères. Là, l'entame d'un escalier. Plus loin, trois chaussures abandonnées sur le sol. Une enfilade de portes ouvertes. Un immense tableau, avec au loin une tombe. Un homme assis, méditant les yeux fermés. Un colis soigneusement empaqueté. Une femme de chambre portant une urne sur un plateau. Un homme nu à une balustrade. Une roche posée sur une table en bois. Etc.
Hommage à Max Ernst (on peut penser notamment à Une semaine de bonté), L'Aile ouest est l'oeuvre la plus surréaliste de l'auteur.
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