Les poésies d'amour : Emily Dickinson

Emily Dickinson

Traduit de l'ANGLAIS (AFRIQUE DU SUD) par JEAN-MARC LANTERI

À propos

Parmi les quelque mille sept cent poèmes qu'a légués Emily Dickinson à la postérité, plusieurs centaines traitent indirectement ou directement du sentiment amoureux et dessinent la trajectoire de vie d'une amante incessante et inquiète. Le décor de toutes ces amours, explicites ou allusives, fut probablement limité aux parois d'un cerveau et aux quatre murs d'une maison de famille. La poétesse vécut un peu plus d'un demi-siècle de célibat, même si elle entretint avec plusieurs hommes, mentors littéraires mais aussi amants impossibles, une abondante correspondance. Emily imagine un ou plusieurs hommes à l'horizon de ses désirs inassouvis, mais « la porte de chair impatiente » ne s'est peut-être jamais entrouverte devant ses pas.


Rayons : Littérature > Poésie > Contemporaine


  • Auteur(s)

    Emily Dickinson

  • Traducteur

    JEAN-MARC LANTERI

  • Éditeur

    Circe

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    17/02/2023

  • Collection

    Poésie

  • EAN

    9782842425043

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Nombre de pages

    144 Pages

  • Longueur

    20 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    150 g

  • Diffuseur

    Harmonia Mundi

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Emily Dickinson

Emily Dickinson est née en 1830 à Amherst (Massachussets) d'une famille de notables. Son père, avocat réputé, est représentant à la Chambre des députés du Massachusetts.Emily a un frère aîné Austin et aura une cadette, Lavinia. Elle reçoit une éducation soignée. À la Amherst Academy, elle rencontre ses plus chères amies. La mort de son amie Sophia Holland en 1844 la bouleverse. En 1847, un jeune stagiaire, Ben Newton, arrive au cabinet de son père, qui exerce une influence déterminante sur sa vocation d'écrivain : il est, écrira-t-elle, « l'ami qui m'enseigna l'immortalité».
En 1852, son père est élu membre du Congrès. Emily se rend à Washington puis à Philadelphie où elle rencontre le Révérend Wadsworth. Son frère Austin se marie en 1856 avec sa meilleure amie, Sue, qui restera sa confidente privilégiée, malgré un puritanisme qui l'agace. Emily se détache de plus en plus des pratiques religieuses. En
1860, Wadsworth part s'installer en Californie. L'éloignement devient un thème dominant de ses poèmes. Totalement recluse, elle ne se vêt plus que de blanc.
Emily écrit en 1862 au critique T. W. Higginson pour avoir son avis sur ses poèmes.
Ses réserves la décident à n'en publier aucun. Les années 1874 et 1875 marquent le début d'une série de maladies et de deuils. Son père meurt en 1974, sa mère est frappée de paralysie en 1875, Gilbert, fils d'Austin et Sue, meurt de fièvre typhoïde.
Emily se prend d'une ardente passion pour le juge Otis P. Lord, ami de son père tombé veuf en 1877. La mort de ce dernier en 1884 est à l'origine d'une dépression nerveuse qui altère le fragile équilibre de sa santé. Elle meurt en 1886 à 56 ans.

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