Le LSD, tour à tour découverte prometteuse, possible sérum de vérité puis drogue illégale, cette substance psychédélique a connu une histoire bien particulière. Ohler nous propose de retourner à ses origines: la Suisse et le laboratoire Sandoz. Découvrez quels liens ont entretenu les nazis et, par la suite, la CIA avec cet "enfant terrible" d'Albert Hofmann. Non dénuée d'humour, cette enquête se lit comme un roman.
Vlad l’empaleur sévirait-il de nouveau à B.?
Avec un humour pince sans rire, Grigorcea prolonge le mythe de Dracula à notre époque en mêlant politique et folklore roumains.
Génial!
3 femmes
3 générations
3 destins tragiques d’un même sang dans une Amérique raciste qui n’a de cesse de le faire couler.
Un juif contre 10 cochons: ironique? Impensable? Révoltant? Inhumain? Et pourtant c’est à ce prix que la famille de Sonia Devillers doit sa liberté. Le trafic de Jacober est un épisode méconnu de la Roumanie de la seconde partie du XXe siècle, un secret bien gardé qu’expose ce roman choc qui retrace l’épopée familiale de juifs roumains.
C’est un bon livre, avec tout ce qu’il faut pour une VRAIE histoire de fille ! Jalousie, adolescence, garçons, amies, et mensonges ! Bref, un super cocktail ! Note : ****° A partir de 10 ans.
C’est un livre que j’ai dû lire pour le collège. Je trouve que l’histoire met longtemps à débuter, et on ne comprend pas tout de suite de quoi il s’agit. Néanmoins, ce livre est très intéressant, il nous parle de la Seconde Guerre Mondiale et de l’amitié entre deux jeunes hommes, un juif et un nazi. Si vous aimez les histoires d’amitié et les romans historiques, lisez-le !
« L’usine », c’est un peu (beaucoup, à la folie) « le château » de Kafka, une porte d’entrée dans un monde qui est le nôtre et, en même temps, pas tout à fait, (l’étrange pointe ses ailes sombres et inquiétantes).
« L’usine » de Oyamada c’est le lieu où vont échouer, portés par le prestige de sa puissance, trois personnages dissemblables aux trajectoires trivialement convergentes.
Entre la destruction de documents, l’étude de mousses végétales décoratives, la correction de textes insipides ou délirants (délirants parce qu’insipides), « l’usine » impose son monde, son univers. Car « l’usine » est bien le lieu et le temps de la fabrication de nos imaginaires spirituels et matériels.
L’originalité et la force du texte repose sur le fait qu’Hiroko Oyamada retourne le postulat et façonne, à son tour, « l’usine-monde », la transforme et semble poser, avec talent, la théorie Heideggérienne de « la vérité comme voile » comme une déroutante et trouble évidence. Elle impose sa magistrale singularité dans les limites floues entre le réel et l’imaginaire.
« L’usine » est une sorte de « Brazil » apaisé car, à l’instar du cauchemar de Terry Gilliam, « une petite chose cloche, c’est tout ».
« L’usine » est un texte concret, simple, limpide, drôle aussi, au charme
fantastique, envoûtant et fascinant.
Quelque chose de l’ordre de goutes de soleil dans la cité des spectres. Une formidable découverte, un bonheur littéraire !
“Petites” ?.. Peut-être ! Mais, alors, uniquement par la taille.Car grandes dans leurs espoirs et dans leurs aventures folles et déchirantes autour de la “planète émancipation”. Partir pour se réinventer et réinventer un monde plus juste, plus égalitaire, où la misère physique et morale n’aurait plus été qu’une expression fossile examinée comme une branche morte de l’Humanité.
Daniel de Roulet raconte à hauteur de femmes, le plus simplement possible, cet extraordinaire destin d’émigration, de luttes et d’insurrections permanentes.Il nous plonge dans un autre temps, dans une époque où la passion de la vie était portée par l’espoir du progrès humain.
Sans romantisme, les yeux en face de la réalité, mais la révolte au cœur et la fierté de vivre debout, il nous restitue un monde où l’individu savait encore qu’il dépendait des autres ; il esquisse une histoire collective de l’individu (“On était dix et à la fin on n’est plus qu’une”. P.7). Il ramène à la vie cette histoire souterraine, cette leçon d’humilité noyée sous les faits d’armes des rois soleils et autres aventuriers se pavanant dans l’ivresse centripète de leur néant.
Il nous révèle l’extraordinaire puissance des “petites” et leur art perdu (ou résiduel) de vivre. Un livre sensible, humain, terriblement et superbement humain. En ce sens, mais pas seulement d’ailleurs, Daniel de Roulet colle parfaitement à la citation tirée de son livre : “ L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art” (P.128).
“La route de nuit” est un superbe texte débordant d’éclats stellaires (et mortels).
Le récit d’une grande fête populaire dans le sud des États-Unis au début du 20éme siècle ; un lynchage vu au travers du regard de deux femmes (l’une noire, l’autre blanche) dont les univers vont converger vers ce moment de pur concentré de haine tranquille.
Une tragédie inscrite dans le décor mental d’une Amérique croyante et traitée ici comme un mauvais rêve, un songe ; un songe Shakespearien, un “Songe d’une nuit d’été”, nuit moite et collante, “nuit pleine d’arbres et de cordes” (P133) et de farfadets littéraires.
Et, pourtant, le rire, la bouffonnerie et l’arc-en-ciel des émotions induits par la condition humaine explosent en un feu d’artifice d’une truculence euphorisante et d’une invention constante.
“La route de nuit” est un régal de texte, un voyage aussi réel qu’onirique sur les terres de Faulkner et de l’horreur conradienne.
Un tour de force qui nous emporte et transcende la monstruosité ordinaire en œuvre romanesque.
“Qui pouvait dire quels terribles prodiges peupleraient cette nuit ?” (P115).
Pas nous, éblouis que nous sommes par les attraits nocifs des phalènes lyriques, nuisibles non pas aux arbres mais à ceux qui les transforment en épouvantails et en métaphores de l’horreur.
Ouvrons les yeux avec Laird Hunt et soyons attentifs au sublime et tragique de cette incroyable “Route de nuit”.
Mills Caro et Mathou révèlent leur vision de la grossophobie et le poids qu'elle exerce sur notre société. Tantôt réaliste et tantôt léger (à la sauce Mathou), pour ceux qui aiment la bouffe ainsi que pour ceux qui manquent cruellement d'instruction.
Une BD pour profiter toujours un peu plus de la vie et de ses petits plaisirs, se sentir bien dans sa tête et son corps et pour vivre son poids en tant qu'être humain et non en kilos.
“A force de rêver à du cul politiquement correct, on s’empêcherait presque de jouir. Quand cesserons-nous d’avoir peur de nous-même ?”
Amandine Dhée met les pieds dans la glaise, directe, sans ambages ; les pieds dans la glaise, cuite et recuite, de nos macérations maladives ; elle plonge au cœur de la pâte qui nous façonne (“Nous sommes tous fabriqués.” P.103) et qui conditionne la “(...) dramaturgie de la chatte.” P106).
Sa matière, c’est la vie, la vie des femmes.
Et cette matière, elle la pétrit avec pertinence, malice, talent ; elle élabore, en toute simplicité, un bréviaire humaniste parce que féministe. Elle se cogne, se confronte, aux contradictions, celles qui lui sont propres et celles qui lui sont imposées. Elle gratte sous l’écorce, sous la croûte du réel, du quotidien.
Elle nous propose une superbe réflexion, planante malgré ses enjeux, dans la lignée, en moins punk et foutraque dans la forme (quoique), mais tout aussi audacieuse et radicale du “King Kong Théorie” de Virginie Despentes.
C’est un enchantement, une explosion d’intelligence, un court texte qui libère ou, du moins, qui rend possible la liberté.
C’est une leçon de vie, de liberté potentielle, de “Gai savoir” qui fait pétiller l’esprit.
C’est d’une virtuosité et d’une lucidité incandescente.
“A mains nues”, ce sont des mains abrasives qui arrachent, extirpent, refaçonnent, mains sublimes qui travaillent la matière littéraire avec la force radicale des pensées vraies et nues (et donc scandaleuses).
“A mains nues”, c’est l’écume tumultueuse et géniale de “King Kong Théorie.”
Un véritable don de soi.
Un superbe texte.
Et enfin...
“A force de rêver à du cul politiquement correct, on s’empêcherait presque de jouir. Quand cesserons-nous d’avoir peur de nous-même ?”
Amandine Dhée met les pieds dans la glaise, directe, sans ambages ; les pieds dans la glaise, cuite et recuite, de nos macérations maladives ; elle plonge au cœur de la pâte qui nous façonne (“Nous sommes tous fabriqués.” P.103) et qui conditionne la “(...) dramaturgie de la chatte.” P106).
Sa matière, c’est la vie, la vie des femmes.
Et cette matière, elle la pétrit avec pertinence, malice, talent ; elle élabore, en toute simplicité, un bréviaire humaniste parce que féministe. Elle se cogne, se confronte, aux contradictions, celles qui lui sont propres et celles qui lui sont imposées. Elle gratte sous l’écorce, sous la croûte du réel, du quotidien.
Elle nous propose une superbe réflexion, planante malgré ses enjeux, dans la lignée, en moins punk et foutraque dans la forme (quoique), mais tout aussi audacieuse et radicale du “King Kong Théorie” de Virginie Despentes.
C’est un enchantement, une explosion d’intelligence, un court texte qui libère ou, du moins, qui rend possible la liberté.
C’est une leçon de vie, de liberté potentielle, de “Gai savoir” qui fait pétiller l’esprit.
C’est d’une virtuosité et d’une lucidité incandescente.
“A mains nues”, ce sont des mains abrasives qui arrachent, extirpent, refaçonnent, mains sublimes qui travaillent la matière littéraire avec la force radicale des pensées vraies et nues (et donc scandaleuses).
“A mains nues”, c’est l’écume tumultueuse et géniale de “King Kong Théorie.”
Un véritable don de soi.
Un superbe texte.
Et enfin...
“La fabrique de la terreur” est une claque magistrale ; le dernier tome (qui peut se lire indépendamment des autres) de la remarquable trilogie documentaire et fictionnelle de Frédéric Paulin qui nous transporte au cœur du terrorisme contemporain.
“La guerre est une ruse” avait été une formidable découverte et “Les prémices de la chute” s’inscrivait dans son exigeante et inventive filiation.
A partir d’un matériau précis et totalement assimilé, Paulin aborde tous les aspects, tous les enjeux du terrorisme, en fusionnant la réalité avec le roman noir, le polar, l’espionnage, et en l’incarnant littéralement dans ses personnages.
Il trouve la bonne distance, n’assène rien, donne à voir la paupérisation, l’abandon, l’ignorance, la foi violente, le désarroi dans ce qui devient un terrifiant et implacable réquisitoire.
C’est prenant, intelligemment mené et, au final, bouleversant.
Une claque ?... Non, en fait, un uppercut à la hauteur de la tragédie qui se joue en permanence sous nos yeux et dans nos vies.
“La fabrique de la terreur” est une claque magistrale ; le dernier tome (qui peut se lire indépendamment des autres) de la remarquable trilogie documentaire et fictionnelle de Frédéric Paulin qui nous transporte au cœur du terrorisme contemporain.
“La guerre est une ruse” avait été une formidable découverte et “Les prémices de la chute” s’inscrivait dans son exigeante et inventive filiation.
A partir d’un matériau précis et totalement assimilé, Paulin aborde tous les aspects, tous les enjeux du terrorisme, en fusionnant la réalité avec le roman noir, le polar, l’espionnage, et en l’incarnant littéralement dans ses personnages.
Il trouve la bonne distance, n’assène rien, donne à voir la paupérisation, l’abandon, l’ignorance, la foi violente, le désarroi dans ce qui devient un terrifiant et implacable réquisitoire.
C’est prenant, intelligemment mené et, au final, bouleversant.
Une claque ?... Non, en fait, un uppercut à la hauteur de la tragédie qui se joue en permanence sous nos yeux et dans nos vies.
“La route de nuit” est un superbe texte débordant d’éclats stellaires (et mortels).
Le récit d’une grande fête populaire dans le sud des États-Unis au début du 20éme siècle ; un lynchage vu au travers du regard de deux femmes (l’une noire, l’autre blanche) dont les univers vont converger vers ce moment de pur concentré de haine tranquille.
Une tragédie inscrite dans le décor mental d’une Amérique croyante et traitée ici comme un mauvais rêve, un songe ; un songe Shakespearien, un “Songe d’une nuit d’été”, nuit moite et collante, “nuit pleine d’arbres et de cordes” (P133) et de farfadets littéraires.
Et, pourtant, le rire, la bouffonnerie et l’arc-en-ciel des émotions induits par la condition humaine explosent en un feu d’artifice d’une truculence euphorisante et d’une invention constante.
“La route de nuit” est un régal de texte, un voyage aussi réel qu’onirique sur les terres de Faulkner et de l’horreur conradienne.
Un tour de force qui nous emporte et transcende la monstruosité ordinaire en œuvre romanesque.
“Qui pouvait dire quels terribles prodiges peupleraient cette nuit ?” (P115).
Pas nous, éblouis que nous sommes par les attraits nocifs des phalènes lyriques, nuisibles non pas aux arbres mais à ceux qui les transforment en épouvantails et en métaphores de l’horreur.
Ouvrons les yeux avec Laird Hunt et soyons attentifs au sublime et tragique de cette incroyable “Route de nuit”.
“Petites” ?.. Peut-être ! Mais, alors, uniquement par la taille.Car grandes dans leurs espoirs et dans leurs aventures folles et déchirantes autour de la “planète émancipation”. Partir pour se réinventer et réinventer un monde plus juste, plus égalitaire, où la misère physique et morale n’aurait plus été qu’une expression fossile examinée comme une branche morte de l’Humanité.
Daniel de Roulet raconte à hauteur de femmes, le plus simplement possible, cet extraordinaire destin d’émigration, de luttes et d’insurrections permanentes.Il nous plonge dans un autre temps, dans une époque où la passion de la vie était portée par l’espoir du progrès humain.
Sans romantisme, les yeux en face de la réalité, mais la révolte au cœur et la fierté de vivre debout, il nous restitue un monde où l’individu savait encore qu’il dépendait des autres ; il esquisse une histoire collective de l’individu (“On était dix et à la fin on n’est plus qu’une”. P.7). Il ramène à la vie cette histoire souterraine, cette leçon d’humilité noyée sous les faits d’armes des rois soleils et autres aventuriers se pavanant dans l’ivresse centripète de leur néant.
Il nous révèle l’extraordinaire puissance des “petites” et leur art perdu (ou résiduel) de vivre. Un livre sensible, humain, terriblement et superbement humain. En ce sens, mais pas seulement d’ailleurs, Daniel de Roulet colle parfaitement à la citation tirée de son livre : “ L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art” (P.128).
Grâce à ce livre, nous sommes plongés dans un monde imaginaire et plein de surprises. On découvre comment Sophie, une elfe cachée dans le monde des humains depuis sa naissance, s’adapte à se nouvelle vie et essaie de savoir pourquoi elle a été cachée jusque là. A suivre...
Lorsque Layla est retrouvée vivante cinq ans cinq ans jour pour jour après son enlèvement, la vie de ses proches bascule encore une fois. Durant le retour en avion avec Layla, son père va faire une étonnante découverte. Une fois lu, gardez le secret pour vous !
Ce livre est génial, je l’ai dévoré ! Anna et Raphaël devaient se marier dans trois semaines, mais il y a une dispute et tout bascule… Qu’a pu faire Anna ?
Je n’ai pas vraiment aimé ce livre. En effet, l’histoire met du temps à débuter, on a donc du mal à se plonger dedans. Une fois que la trame commence, il est plus intéressant de le lire. La fin est assez surprenante, mais selon moi le livre n’est pas vraiment fini. On s’attend à d’avantage d’informations. Je conseille ce livre aux adolescents, il représente l’atmosphère de certains collèges et lycées.
Coup de talon est un court roman qui m’a particulièrement intéressée. En effet, je l’ai lu en une soirée. En lisant le résumé j’ai tout de suite voulu savoir pourquoi l’héroïne ne pouvait plus aller à la piscine. La raison est assez surprenante, c’est un livre qui parle, selon moi, d’un sujet très important que nous devrions plus aborder. Il vaut la peine de le lire. Je le conseille aux adolescents de 12 à 17 ans.
C’est une histoire drôle et très entraînante ! On voit bien que la fraternité, ce n’est pas toujours facile… Les personnages sont très attachants et ça donne envie de lire leurs autres aventures. Bref, un bon livre spécial Coin-du-feu-quand-il-pleut-dehors ! Note : ***** Vraiment bien pour les moins de 12 ans.
A la base c’était la couverture et le résumé de ce roman qui me donnaient envie, et ce livre est IN-CRO-YA-BLE ! On ressent ce que les héros ressentent, ça parle du harcèlement sans se démonter, et c’est sincère dans la description de l’ado… UNE PERLE ! Note : ***** A partir de 12 ans.
Ce livre m’a vraiment ouvert les papilles, c’est comme un cookie : Quand on en croque un bout, on ne peut plus s’arrêter ! Ce livre est vrai, hilarant, drôle et sincère ! SUPER ! Note : ***** A partir de 9 ans.